Sous le figuier

À l’occasion de la fête de Noël, « transhumances » présente à ses lecteurs « Sous le figuier », un livre de poésies « à l’écoute des psaumes » d’Agnès Gueuret (Le Corridor Bleu, 2014).

 Agnès Gueuret a étudié les psaumes en profondeur. Elle ne prétend pas réaliser une traduction au sens littéral du terme, mais « un exercice de l’esprit et du cœur pour s’accorder » à ce qu’elle a entendu alors qu’elle s’immergeait dans les textes. Il s’agit de transférer le souffle prophétique dans la culture d’aujourd’hui et de faire résonner, dans l’âme de lecteurs de l’ère postindustrielle, les plaintes et les actions de grâce de croyants qui vivaient dans une société agropastorale éloignée de nous par une centaine de générations.

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Rue des voleurs

« Rue des voleurs », roman de Mathias Énard (Babel, Actes Sud, 2012) est un passionnant récit au cœur des craquements qui ébranlent nos sociétés au nord comme au sud de la Méditerranée.

 « Rue des voleurs » avait tout pour me séduire : les villes de Tanger (patrie affective d’un vieil ami), de Barcelone (où j’ai travaillé) et de Tunis (mon dernier voyage au Maghreb) ; les amours contrariées d’un jeune marocain et d’une barcelonaise étudiante en arabe ; la prison d’où le héros écrit son histoire ; l’image tutélaire du voyageur marocain Ibn Battûta. Et je n’ai pas été déçu. Ce roman est de ceux dont on ne voudrait qu’il ne finisse jamais. Continuer la lecture de « Rue des voleurs »

L’Université Montaigne reçoit un poète arabe

L’Université Montaigne de Bordeaux a invité en décembre le poète marocain Mohammed Bennis, qui s’est exprimé sur la poésie et a récité ses poèmes.

 Né à Fès en 1948, Mohammed Bennis enseigne la littérature arabe moderne et contemporaine à l’université Mohammed V de Rabat. Il est l’un des promoteurs de la modernité culturelle au Maroc, de la poésie en particulier. Plusieurs de ses recueils de poésie ont été publiés en français : citons parmi d’autres « le don du vide », « le livre de l’amour », « lieu païen », « fleuve entre des funérailles ». Continuer la lecture de « L’Université Montaigne reçoit un poète arabe »

Ibn Battûta explore le monde

Ibn Battûta, né à Tanger en 1304 et mort au Maroc en 1368 ou 1369 est l’équivalent musulman de Marco Polo.

 En 1325, à l’âge de 21 ans, il quitte sa famille pour accomplir le pèlerinage à La Mecque. Il ne reviendra au pays qu’en 1349, alors que sa mère vient de mourir emportée par la peste. Il aura entre temps effectué le pèlerinage trois fois, parcouru la vallée du Nil, visité plusieurs fois la Syrie, l’Irak, et l’Iran, arpenté la Péninsule arabique jusqu’au Yémen, navigué le long de la côte est de l’Afrique jusqu’au-delà de Zanzibar, traversé la Turquie et visité Constantinople, emprunté la route de la soie par Boukhara et Samarkand, séjourné à Delhi et aux Maldives, voyagé de Ceylan à Sumatra à la Malaisie et jusqu’en Chine. Continuer la lecture de « Ibn Battûta explore le monde »