Les naufragés du Wager

« Le Wager, une histoire de naufrage, de mutinerie et de meurtre » (The Wager, a tale of shipwreck, mutiny and murder) livre de David Grann traduit en français sous le titre « les naufragés du Wager ») est le récit palpitant du naufrage d’un navire britannique non loin du Cap Horn en mai 1741, de la vie des naufragés survivants sur une île déserte et de la fuite de certains d’entre eux.

 Ce qui rend ce livre unique et passionnant, c’est qu’il ne s’agit pas d’une fiction. Il est documenté jusque dans ses moindres détails. Il y eut en effet trois groupes de survivants qui publièrent leur journal ou leurs souvenirs, en partie antagonistes. Un procès en Cour Martiale examina les faits. Continuer la lecture de « Les naufragés du Wager »

Chronique d’étonnement n°38

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je m’étonne de la réduction de l’espérance de vie aux États-Unis ; j’admire la réussite d’HelloAsso, une jeune entreprise bordelaise au service des associations ; en lisant les articles sur l’opération Wuambushu de maintien de l’ordre à Mayotte, je suis étonné que le retour négocié de l’île dans l’Union Comorienne ne soit jamais évoqué. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°38 »

Une terre promise

« Une terre promise », autobiographie de Barak Obama, couvre la période qui va de sa naissance à Hawaï en 1961 jusqu’au raid contre Ben Laden le 2 mai 2011.

 Le livre est un « pavé » : 750 pages bien tassées dans l’édition américaine. Il est écrit dans un anglais fluide, avec ce qu’il faut de teasing à la fin de chaque chapitre pour donner envie de continuer. On y trouve un exposé pédagogique des sujets les plus compliqués : la crise des « subprimes » en 2008, le dérèglement climatique ou encore la poudrière du Moyen-Orient. Continuer la lecture de « Une terre promise »

Eloge de la gentillesse en entreprise

Dans « Éloge de la gentillesse en entreprise » (2015), Emmanuel Jaffelin développe l’idée que le véritable manageur est, à l’opposé du prédateur, capable qu’il est de se donner sans compter pour le développement de son entreprise.

« Il y a deux manières de détruire l’être humain par le travail, écrit Jaffelin : l’arrimer à une tâche uniforme par laquelle il s’écroule comme sous l’effet d’un garrot ou le diluer dans des tâches multiformes par lesquelles il s’écoule comme par un tuyau. » Continuer la lecture de « Eloge de la gentillesse en entreprise »