Deux ailes pour voler

Invité par l’Université Bordeaux Montaigne, le professeur Samir Marzouki, de l’Université de Tunis, a prononcé une conférence qui constituait un bel hommage au bilinguisme et à la bi-culturalité.

 Lorsqu’on est au début de l’apprentissage de la langue arabe et que chaque pas est lourd comme un Everest, on reste ébloui par la capacité du professeur Marzouki à s’exprimer aussi bien en arabe, sa langue maternelle, qu’en français : il semble échapper aux lois de la gravité linguistique ! Il parle dans un français soutenu, imparfait du subjonctif inclus et cite de mémoire de longs poèmes en arabe. Continuer la lecture de « Deux ailes pour voler »

Mystérieuse hamza

La hamza (ء) est l’une des lettres de l’alphabet arabe. Mais elle a un statut à part qui la rend mystérieuse et poétique.

 Tout commence par une équivoque. Dans l’alphabet, c’est alif (ا) la première lettre. Mais comme aucun mot ne peut commencer par alif, c’est une autre lettre que l’on trouve d’abord dans le dictionnaire. Et cette lettre s’appelle hamza. Mais comme elle est timide, elle se camoufle dans la forme massive du alif, prenant la forme d’un petit galurin facétieux. Continuer la lecture de « Mystérieuse hamza »

Couscous aux lardons

« Couscous aux lardons », pièce de Farid Omri, est une comédie désopilante qui traite d’un sujet d’actualité : le défi quotidien des couples mixtes résolus à vivre pleinement leurs cultures européenne et arabe.

 La pièce connaît un grand succès à Paris. Elle passe à Bordeaux au Théâtre Trianon jusqu’au 18 janvier. Le soir de la Saint Sylvestre, la troupe avait obtenu la disposition de la belle halle des Chartrons, un ancien marché couvert qui accueille maintenant des événements. Continuer la lecture de « Couscous aux lardons »

Lumières de la sagesse

L’Institut du Monde Arabe propose jusqu’au 5 janvier 2014 une exposition intitulée « Lumières de la sagesse, écoles médiévales d’orient et d’occident ».

 L’Institut de Monde Arabe répond à un besoin vital de rencontre entre la culture occidentale et celle des pays arabophones, qui sont nos voisins par la géographie et par l’immigration. Le musée, organisé par thèmes, est intéressant mais souffre d’un déficit de lisibilité : déchiffrer les légendes des pièces présentées représente une prouesse ophtalmologique, et pas seulement dans leur version arabe ! Continuer la lecture de « Lumières de la sagesse »