Pays de Galles, mine d’ardoise de Llechwedd

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 La visite des carrières d’ardoise de Llechwedd, près de Blaenau Ffestiniog (Parc de Snowdonia, Pays de Galles du nord) est à la fois impressionnante et émouvante.

Avant la première guerre mondiale, Llechweld exportait 140.000 tonnes d’ardoise, en grande partie vers l’Allemagne. Il reste une exploitation de cette roche, mais à ciel ouvert et sur une moindre échelle. L’ancienne mine, comme le chemin de fer à voie étroite qui acheminait les ardoises au port de Porthmadog, accueillent maintenant les touristes.

La visite de la mine profonde est impressionnante. Une fois équipé d’un casque de chantier, on descend dans la mine par un funiculaire exigu. Des tunnels permettent d’accéder à d’immenses salles évidées de leur roche par des générations de mineurs. C’est un véritable son et lumière souterrain qui, de salle en salle, nous est proposé. Un éclairage multicolore donne aux parois un aspect irréel.  De la harpe, des chœurs gallois, de la musique symphonique donnent à ce moment une épaisseur mystique.

Site Internet : www.llechwedd-slate-caverns.co.uk.

(Photo « transhumances »)

Pays de Galles, Portmeirion

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Portmeiron est une fantaisie architecturale crée par Clough William-Ellis (1883 – 1978) pour démontrer que la vie est une fête et l’architecture, un plaisir.

La propriété, très étendue, borde l’estuaire d’une rivière. Le village est construit sur un éperon rocheux. On est tout de suite frappé par les couleurs vives qui se conjuguent avec une variété de fleurs. L’ensemble architectural lui-même est harmonieux, chaque bâtiment ayant une juste proportion avec le paysage et les autres constructions. Pourtant, l’inspiration est cosmopolite : un campanile italien côtoie un dôme byzantin ou un temple indien. Tout ceci pourrait être atrocement kitsch. C’est tout simplement beau et plaisant.

La promenade dans le parc le long de l’estuaire propose d’autres plaisirs. Ici, le contraste des genets avec la mer, là un tapis de fleurs de rhododendrons rouges sous une futaie, là encore un phare de couleur turquoise. C’est un vrai jardin des délices né de l’imagination d’un philanthrope qui, à la manière de Don Quichotte, se définissait comme un « architecte errant ».

Site Internet : http://www.portmeirion.com/

(Photo « transhumances »)

Pays de Galles, Snowdonia

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 Le parc naturel Snowdonia, au nord du Pays de Galles, offre au visiteur des paysages magnifiques.

De la terrasse du Restaurant Plas, près du château médiéval d’Harlech, le panorama s’étend jusqu’à l’extrémité de la Péninsule de Lleyn. Le coucher de soleil est somptueux.

Près de la petite ville de Dorgellau, construite en pierre noire, se dresse le Cadair Idris (893m). Le « sentier du précipice » offre des vues splendides sur l’estuaire du Mawddach. Les genets, rendus jaune vif par le soleil, offrent un contraste frappant avec les prairies du fond de la vallée, parsemées de moutons blancs.

Ces montagnes n’ont rien de vertigineux ou d’agressif. Leurs courbes sont celles des Vosges ou du Massif Central. Elles descendent calmement, d’alpages en forêts puis en grasses prairies, jusqu’à toucher l’Océan, jusqu’à l’effleurer, comme un baiser, comme une caresse.

Plusieurs forteresses médiévales, dont l’imposant château de Caernafon, rappellent que ce pays d’apparence sereine et pacifique a été aussi déchiré par l’histoire.

(Photo : « transhumances »)

Fascination du chemin de fer

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Le National Railway Museum de York est le plus grand musée du genre au monde. Il offre une fascinante promenade dans l’histoire, la technologie et l’esthétique d’une industrie née en Angleterre au dix-neuvième siècle.

Le musée présente des répliques ou des originaux de locomotives et de trains qui ont marqué l’histoire du transport ferroviaire, de la « rocket » de George Stephenson (1829) au Shinkansen et à l’Eurostar, en passant par le Mallard (record de vitesse à la vapeur en 1938). Les locomotives à vapeur dégagent l’émotion d’un temps passé qui ne reviendra pas. Elles sont belles, avec leurs tubulures, leurs instruments de mesure en cuivre, l’enchevêtrement des roues et des bielles.

Dans l’atelier, des machines éventrées attendent d’être remises en état. Dans le magasin, des milliers d’uniformes, de plaques commémoratives, de maquettes ou de signaux évoquent l’univers ferroviaire. Aux quais d’une gare fictive, des trains d’autrefois sont stationnés, dont le palace roulant de la Reine Victoria.

Photo « transhumances »