Constantin, Empereur de York à Milan

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 Quel est le point commun entre York et Milan ? L’empereur Constantin (272 – 337) !

Le blocage du transport aérien en Europe nous a frustrés d’un week-end a Milan. Puisque les valises etaient bouclées, nous les avons simplement placées dans la voiture et, profitant d’un temps radieux, quitté Watford pour le nord de l’Angleterre.

Nous avons traversé la région des Midlands – un premier clin d’œil à Milan ! – passé la nuit à Stamford, charmante petite ville de pierres blanches, visité l’immense cathedrale gothique de Lincoln et rejoint la ville de York.

A proximité de l’entrée du « Minster » (Cathédrale), un hôte de marque nous attendait : Constantin a ici sa statue. Le 23 juillet 306, au lendemain du décès de son père, c’est àYork que, par acclamations, ses légionnaires le proclamèrent empereur. Cinq ans plus tard, il promulga l’édit de Milan qui garantit la liberté religieuse et permit l’essor du Christianisme.

Grâce à Constantin, nous avons d’une certaine manière accompli à York notre pèlerinage milanais !

(Photo : visage de l’Empereur Constantin, excavations de la Cathedrale de York)

Eyjafjallajokull

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 Le nuage de cendres dissipé par le volcan islandais Eyjafjallajokull a entraîné l’annulation de notre vol de Londres Luton à Milan Malpensa.

Nous nous faisions une joie de retrouver Milan à l’occasion d’un voyage professionnel. Nous y avions vécu avec un grand bonheur de 1997 à 2001. Un aller et retour en train samedi jusqu’à Venise devait ajouter à notre voyage une touche romantique. Le romantisme vient du nord.

Un volcan islandais se réveille et crache un majestueux panache de fumée et de cendres. Eyjafjallajokull tousse, et le transport aérien européen est enrhumé ! Nous touchons du doigt combien notre monde est interdépendant. Notre voyage italien est annulé pour les caprices d’un dieu Vulcain voisin du Groenland.

A la suite du séisme de la crise financière, le Gouvernement Britannique avait placé l’Islande sur la liste des Etats terroristes pour pouvoir bloquer des fonds spéculatifs. Va-t-il placer sous séquestre les fumerolles du Eyjafjallajokull ?

Photo : The Guardian

Embruns

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Notre réunion de famille à Carcans Maubuisson (Gironde) le jour de Pâques nous a donné l’occasion d’une promenade le long des dunes et de la côte à marée basse.

Sur le sable humide, des galets multicolores reflètent le soleil. Des kite-surfers filent parallèlement à la plage et jouent à saute-mouton avec la crête des vagues. Sous le soleil oblique, l’écume teinte vers le jaune et entre ciel bleu et nuages il ne se s’agit que de nuances.

A la faveur des grandes marées, l’océan a grignoté la dune et rejeté une multitude d’objets : filets et cageots de pêcheurs, flacons en plastique, pièces de charpente. Des structures d’un blockhaus allemand affleurent maintenant sur le sable : a-t-il dégringolé la dune, ou la dune a-t-elle reculé ?

Dans cet espace, le cœur se dilate. Nous sommes à la frontière de la terre ferme et de l’immensité liquide, mais le vent du large se joue de cette limite et nous porte des embruns.

(Photo « transhumances »)

Le London Eye fête ses dix ans

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 Le London Eye, l’immense grande roue installée au bord de la Tamise à Londres, fête ses dix ans.

Le London Eye a été inauguré le 9 mars 2000 pour la célébration du millénium. Haut de 135 mètres, pesant 2.100 tonnes, il a opéré 45.000 révolutions, emporté 36 millions de passagers et servi de site à 433 mariages en dix ans.

La vue qu’il offre de Londres, de Westminster à la City, est magnifique. Prévu initialement pour fonctionner cinq ans, il devrait durer au moins jusqu’en 2025. On peut penser que l’attendra alors le sort de la Tour Eiffel, et qu’il sera très difficile de démonter ce monument qui fait d’ores et déjà partie de l’identité londonienne.

(Photo « transhumances » : le London Eye depuis une cabine)