Grèce : la crise de confiance

« Vaut-il mieux une fin terrifiante ou un effroi sans fin ? » se demandait récemment le journal Le Monde à propos de la crise grecque.

 Lorsqu’éclata en 2012 la crise de la dette souveraine grecque, j’étais convaincu que la Grèce resterait dans la zone euro. La principale raison en était que l’Allemagne avait besoin de pays faibles dans la zone monétaire pour éviter que le cours €/$ ne s’envole. Trois ans plus tard, je crains que la rupture soit irréversible. Continuer la lecture de « Grèce : la crise de confiance »

Qu’est-ce qu’un nouveau pays émergent ?

Dans une étude récente consacrée à l’économie marocaine, les économistes de Coface se demandent si le Maroc peut être caractérisé comme un « futur pays émergent ».

 Sofia Tozy et Seltem Iyigun donnent en préalable une intéressante définition du « futur pays émergent ». Quatre critères sont retenus. Continuer la lecture de « Qu’est-ce qu’un nouveau pays émergent ? »

Le Trésor britannique demande l’avis de la « communauté Bitcoin »

Le Trésor britannique a décidé de demander conseil auprès de la « communauté Bitcoin » sur l’avenir de cette monnaie virtuelle.

 « Transhumances » s’est interrogé en février dernier sur l’avenir du Bitcoin, cette monnaie virtuelle créée par, et circulant entre, des opérateurs au moyen de puissants ordinateurs interconnectés qui gèrent les transactions et leur sécurité. Continuer la lecture de « Le Trésor britannique demande l’avis de la « communauté Bitcoin » »

Famine au Sud, malbouffe au Nord

Dans « Famine au Sud, malbouffe au Nord, comment le bio peut nous sauver » (Éditions Nil, 2012), l’agronome Marc Dufumier estime qu’il sera possible de nourrir 9 milliards d’humains en 2050 à condition de mettre le cap sur l’agrobiologie.

 « Transhumances » s’était fait l’écho en mai 2010 d’une interview de Marc Dufumier par Télérama. Il mettait en évidence l’impasse dans laquelle l’agriculture française est engagée. L’agro-industrie et la grande distribution ont imposé aux agriculteurs une spécialisation excessive : là où autrefois, le paysan optimisait son terroir en combinant cultures et élevage et en choisissant les espèces végétales et animales les mieux adaptées, il tend à ne cultiver qu’une variété de blé ou à n’élever qu’une race de bovins. La terre doit, vaille que vaille, s’adapter à la production qu’on lui impose. Et ceci nécessite une quantité croissante d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires. Continuer la lecture de « Famine au Sud, malbouffe au Nord »