Chronique d’étonnement n°84

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, j’admire la capacité des astronomes à contempler quinze milliards d’années d’histoire cosmique ; je suis heureux qu’un ami réalise son rêve d’enfant, devenir vieux ; et je remercie le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, pour ses tonitruants effets d’annonce qui alimentent, deux fois par mois, les chroniques d’étonnement. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°84 »

Déserter

Dans son nouveau roman, « déserter », Mathias Énard partage son angoisse pour la guerre qui vient.

 Avec la chute du mur de Berlin et la fin de l’Union Soviétique, les Européens ont pu se croire préservés dans un perpétuel après-guerre. L’agression russe en Ukraine les aurait-elle basculés dans un « avant-guerre » ? Continuer la lecture de « Déserter »

Chronique d’étonnement n°48

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne du voyage dans le temps que m’offre le Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne ; je reste abasourdi par la performance de la mission « Osiris-Rex » qui a prélevé des échantillons du sol d’une astéroïde et les a ramenés sur terre ; j’ai peine à croire que la prison de Tocorrón ait pu fonctionner pendant des années comme le quartier général luxueux d’une bande criminelle. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°48 »

Spinoza à Amsterdam

Près de la place du marché et de la synagogue portugaise d’Amsterdam, en bordure d’un canal, s’élève une statue du philosophe Baruch Spinoza (1632-1677), qui naquit en cet endroit d’une famille de Juifs réfugiés du Portugal.

Le monument est l’œuvre de Nicolas Dings. La plaque commémorative indique qu’il se compose d’une plate-forme sur laquelle se dresse la figure en bronze de Spinoza et un polyèdre à vingt faces de granit poli, se référant à l’aiguisement de l’esprit. Les oiseaux sur le manteau, dans lesquels des perruches à collier de lieux lointains se mêlent aux moineaux indigènes, symbolisent la société multiculturelle d’Amsterdam. Continuer la lecture de « Spinoza à Amsterdam »