Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, je trouve curieux l’usage du mot « éliminer » par le gouvernement israélien pour qualifier des assassinats ; je dis ma bonne surprise d’entendre le ministre de la Justice ouvrir des États généraux de l’insertion et de la probation ; je souligne la contemporanéité de la naissance d’une petite-fille et du décès d’une chère amie ; et je m’indigne des rafles d’étrangers sans papiers organisées par le ministre de l’intérieur.
Eliminer, assassiner
Le gouvernement israélien se réjouit d’avoir « éliminé », au premier jour de son offensive contre l’Iran, de hauts responsables du régime : le commandant en chef des gardiens de la révolution, Hossein Salami, Gholam Ali Rashid, commandant de la base Khatam Al-Anbiya (branche d’ingénierie des gardiens de la révolution), Fereydoun Abbasi, ancien directeur de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran, et Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées. De nombreux civils, dont des enfants, sont des victimes collatérales.
Le mot « éliminer » est-il approprié ? Ne s’agit-il pas d’assassinats ?
Insertion et probation
Le ministre de la Justice Darmanin ne méritait plus sa place dans les chroniques d’étonnement, tant ses effets d’annonce répressifs étaient attendus. Mais c’est avec surprise que l’on apprend qu’il a inauguré le 24 juin des Etats généraux de l’insertion et de la probation,
C’est une excellente surprise, même s’il faudra attendre les arbitrages budgétaires pour savoir quelle priorité sera réellement accordée à cette seconde jambe de la politique pénale.
Le cycle de la vie
Un dimanche de juin est née June, un ravissant bébé, la huitième de nos petits-enfants. Quelques jours auparavant était décédée Fabio, une tendre amie.
Vie et mort sont indissociables, elles ne peuvent se penser l’une sans l’autre.
Rafles
Le Monde rapporte que, sur instruction du ministre de l’intérieur Bruno Retaileau, « quelque 4 000 forces de l’ordre ont été déployées, mercredi 18 et jeudi 19 juin, dans les gares, dans le but d’interpeller des « clandestins ». Syndicats et associations dénoncent des « rafles » ».
Le déchaînement du trumpisme aux États-Unis repousse de notre côté de l’Atlantique les limites imposées par le respect des droits humains et par la décence.