Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, je me réjouis de la bonne surprise que constitue la signature, à l’arraché, d’un accord sur l’avenir de la Nouvelle Calédonie ; et j’ai fait la mauvaise expérience du vol de mon téléphone portable.
Kanaky Nouvelle Calédonie
Un accord a été trouvé le 12 juillet au matin, après des mois et 24 heures ininterrompues de négociation, entre les partis présents au sommet de Bougival sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Le document qu’ils ont cosigné mentionne qu’il est convenu « d’une organisation institutionnelle sui generis de “l’Etat de la Nouvelle-Calédonie” au sein de l’ensemble national, inscrit dans la Constitution de la République française. Il pourra être reconnu par la communauté internationale, dit le document. Le présent accord, dont les orientations seront inscrites dans la Constitution, fixe les conditions dans lesquelles est créée une nationalité calédonienne. Ainsi, les Calédoniens bénéficieront d’une double nationalité, française et calédonienne. »
Des compétences régaliennes pourront être transférées à l’État de Nouvelle Calédonie en matière de défense, monnaie, sécurité et ordre public, justice et contrôle de légalité.
Les signataires de l’accord sont conscients du chemin qui reste à parcourir : faire accepter par leur base les concessions faites par rapport aux exigences de départ ; appliquer l’accord, qui requiert un changement de la Constitution de la République française et le mettre en œuvre sur place.
À une époque marquée par le primat de la force brute sur la négociation et le droit, la signature de cet accord constitue une excellente surprise.
Le vol d’un téléphone portable
Se faire voler son téléphone portable en montant dans un autobus est certainement une expérience banale. Elle est cependant traumatisante.
La perte de l’objet oblige à demander la suspension de la ligne, acquérir un nouvel appareil, demander une nouvelle carte SIM, l’installer, importer toutes les applications que l’on utilisait avec ce que cela implique de mots de passe et de codes de vérification à 6 chiffres.
C’est surtout la violation de l’intimité qui coûte. L’intrus a accès à nos contacts, aux courriels envoyés et reçus, aux photos de famille, à ce que nous aimons voir, entendre et lire.
Il y a au détour de la procédure des moments cocasses. Le policier qui m’accueille pour le dépôt de plainte m’informe que je peux la déposer en ligne, en scannant un QR code ; il m’invite aussi à téléphoner à un proche pour qu’il retrouve le numéro de série écrit sur la boîte du téléphone disparu. Je suivrais volontiers ses conseils si… j’étais encore en possession du téléphone qu’on m’a volé !