Les Cinque Terre sont cinq villages multicolores accrochés à flanc de colline au bord de la Méditerranée, à une centaine de kilomètres au sud-est de Gênes.
On y accède facilement par le train, grâce à une impressionnante série de tunnels. Nous choisissons de descendre à Monterosso. La gare ferroviaire est en aplomb d’une plage de galets, presque entièrement occupée par des loueurs de parasols.
Nous empruntons le sentier qui mène à Vernazza, le village immédiatement au sud de Monterosso. À vol d’oiseau, ou en empruntant les navettes maritimes, la distance n’est que de quelques kilomètres. Mais le sentier est escarpé et étroit.
En ce vendredi lendemain de l’Ascension, une foule de Français entreprennent la randonnée, et nous serons dépassés par des centaines de marcheurs plus aguerris, ou plus jeunes, que nous. Le sentier présente deux particularités : il est à péage et à sens unique. Le matin, on va de Monterosso à Vernazza, l’après-midi en sens contraire.
Les paysages sont sublimes, façonnés par des générations de paysans. « Ils ont monté des murettes jusqu’au sommet de la colline », chantait Jean Ferrat dans « La Montagne ». La vigne est cultivée en terrasses, des wagonnets à crémaillère facilitent le travail des viticulteurs.
Nous parvenons à trouver un restaurant à Vernazza malgré l’affluence. Nous dévorons des pâtes au pesto arrosées d’un délicieux vin blanc local. Nous revenons à Monterosso par un bateau qui embarque des centaines de promeneurs.