Algérie du possible

Dans « Algérie du possible », Viviane Candas enquête sur la mort de son père près de Constantine en Algérie en 1966 et sur le déraillement de la révolution algérienne.

Yves Mathieu avait 42 ans lorsqu’il est mort dans un accident de voiture le 16 mai 1966. Sa fille Viviane Candas avait 12 ans et était élève au lycée français d’Alger lorsque le drame s’est produit. C’est un camion de l’armée algérienne qui provoqua l’accident. De sérieux indices laissent supposer qu’il s’agissait d’un assassinat. Continuer la lecture de « Algérie du possible »

Le Fils de Joseph

« Le Fils de Joseph », film d’Eugène Green, est un film décalé que l’on peine à classer parmi les œuvres élitistes insupportablement prétentieux ou parmi les créations artistiques originales et abouties.

Vincent (Victor Ezenfis) est un adolescent torturé. Bien qu’objet de l’amour inconditionnel de sa mère, Marie (Natacha Régnier), il est torturé par l’absence de père. Au pied de son lit trône une reproduction en grandeur nature de la toile « le sacrifice d’Isaac » du Caravage : Abraham, répondant au commandement de Dieu, s’apprête à égorger son fils unique, mais un ange s’oppose au dernier moment à ce sacrifice. Continuer la lecture de « Le Fils de Joseph »

Syncrétisme religieux autour de la Chapelle Pointue

La Chapelle Pointue fut construite sur son domaine de Saint Gilles les Hauts par la famille de Villèle en 1841. Aujourd’hui classée Monument historique, elle témoigne du syncrétisme religieux prégnant à l’Île de La Réunion.

L’édifice fut détruit par un cyclone en 1932, reconstruit presque à l’identique et restauré en 2003. Il avait été construit pour servir d’église paroissiale à la famille de Villèle et aux esclaves qui travaillaient sur son domaine sucrier. Son architecture est très particulière, avec un dôme octogonal rappelant le style des pagodes. Elle ne manque pas d’inspiration ni de classe. Continuer la lecture de « Syncrétisme religieux autour de la Chapelle Pointue »

La Vache

« La Vache », film de Mohamed Hamidi, est une comédie réjouissante, un antidote bienvenu dans cette période de crispation identitaire.

Dans un village algérien, un paysan de nom de Fatah (Fatsah Bouyahmed) s’est juré de faire concourir sa vache tarentaise au Salon de l’agriculture à Paris. Comme sa race est française, il lui a donné le nom de Jacqueline. Tout le monde au village se moque de ce doux dingue, mais quand le Salon de l’agriculture lui envoie une invitation officielle pour prix de son obstination, chacun se cotise pour l’aider à payer le voyage. Continuer la lecture de « La Vache »