Eiffel

Dans « Eiffel », le réalisateur Martin Bourboulon croise la grande histoire de la construction de la Tour et l’histoire d’amour passionnée entre l’ingénieur Gustave Eiffel, et une femme dont il s’était épris vingt ans plus tôt.

 En 1886, Gustave Eiffel (Romain Duris), âgé de 46 ans, qui a accédé à la célébrité pour avoir conçu l’armature métallique de la statue de la liberté, participe au concours lancé pour la construction d’un monument en vue de l’exposition universelle de 1889. Continuer la lecture de « Eiffel »

Clairvaux, d’un enfermement à l’autre

La maison centrale de Clairvaux, prison pour longues peines, fermera à la fin 2022. Elle occupe depuis 1808 le site de l’Abbaye fondée par Saint-Bernard.

Jean-Noël Jeanneney a récemment consacré une  émission de la série Concordance des temps sur France Culture à « Ce que Clairvaux peut encore nous dire ». Il recevait l’historienne Isabelle Huellant-Donat, qui déplorait le projet de destruction des bâtiments carcéraux édifiés dans les années 1970 sur l’emplacement de l’Abbatiale. Elle considère en effet qu’il existe une continuité entre le monastère et la prison, et que raser l’incarnation la plus récente de cette continuité en raison de sa laideur constituerait un affront à l’histoire. Continuer la lecture de « Clairvaux, d’un enfermement à l’autre »

Rachid Koraïchi, la spiritualité de l’Islam

Rachid Koraïchi, né en 1947 à Aïn Beida (Algérie), est installé depuis 1968 à Paris et réalise des projets artistiques principalement au Maghreb.

Il s’exprime par une variété de médias, la céramique, la sculpture, la peinture, la tapisserie, avec une préférence pour les installations. C’est l’une d’entre elles, très particulière, le Jardin d’Afrique destiné à recueillir les dépouilles de migrants disparus en mer, qui me l’a fait connaître. Continuer la lecture de « Rachid Koraïchi, la spiritualité de l’Islam »

Pédagogie de l’opprimé

 Dans « pédagogie de l’opprimé » (Pedagogia do oprimido, 1968), Paulo Freire (1921-1997) exprime sa conception de la pédagogie comme instrument de libération : « personne n’éduque personne, personne ne s’éduque soi-même, les hommes s’éduquent entre eux, par la médiation du monde ».

 J’ai ressenti le besoin de lire l’œuvre-clé de Paulo Freire après avoir refermé le témoignage de « Cannelle et Piment ». Il explique comment un groupe de femmes de Vaulx en Velin, inspiré par le pédagogue brésilien, ont pris leur destin en main et sont devenues ensemble traiteurs en mets exotiques. Continuer la lecture de « Pédagogie de l’opprimé »