Chronique d’étonnement n°49

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, j’évoque l’effroi et la sidération qui ont saisi le monde à l’occasion de l’attaque terroriste sur Israël ; et j’ai été intéressé par une réflexion sur la manière dont, face à des juges, des accusés affichent leur repentir de manière plus ou moins convaincante selon le milieu social auquel ils appartiennent. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°49 »

Tant qu’ils ne retrouvent pas le corps

Arte TV a récemment diffusé un documentaire de Mosco Boucault et Rémi Lainé intitulé « tant qu’ils ne retrouvent pas le corps », consacré à l’affaire Le Roux – Agnelet. Le film est inspiré du livre « La Déposition » d Pascale Robert-Diart.

 Le 27 octobre 1977, disparut Agnès Le Roux sans donner de nouvelles. Son amant, l’avocat Maurice Agnelet, fut suspecté de l’avoir assassinée. Il avait transféré sur son compte la somme reçue par Agnès pour la vente de ses actions dans le casino niçois de ses parents. Continuer la lecture de « Tant qu’ils ne retrouvent pas le corps »

Mon crime

Avec « mon crime », François Ozon réalise une comédie ébouriffante sur l’analogie entre la justice et le théâtre, jusqu’à les fusionner.

 On dit souvent que la justice, en particulier son expression la plus dramatique, la Cour d’Assises, est un théâtre dans lequel juge, procureur, avocats, accusé ont un rôle à jouer. C’est ce filon qu’exploite avec succès François Ozon. Continuer la lecture de « Mon crime »

Dangereux à perpétuité ?

Dans le cadre de l’émission « Infrarouge » de Marie Drucker, France 2 a récemment diffusé un documentaire de la journaliste Frédérique Lantieri sur le centre national d’évaluation (CNE) de la prison de Fresnes. Son titre : « dangereux à perpétuité ? »

Le CNE est présent dans quatre établissements pénitentiaires en France, dont Fresnes, sa plus ancienne implantation. Sa première mission est l’évaluation des personnes condamnées à des grosses peines par la Cour d’assises – au moins plus de 10 ans – pour déterminer leur psychologie, leur personnalité, éventuellement leur projet de vie afin de les envoyer dans un centre de détention qui corresponde à leur personnalité et à leur désir de formation professionnelle. Continuer la lecture de « Dangereux à perpétuité ? »