Dignité pour les personnes privées de liberté

À quelques semaines de l’expiration de son mandat, la Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) a publié des « recommandations minimales pour le respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes privées de liberté ».

Ce ne sont pas moins de 257 recommandations que formulent Adeline Hazan et son équipe de contrôleurs. Beaucoup s’appliquent à tous les lieux privatifs de liberté, de la garde à vue à la prison ou du centre de rétention administrative d’étrangers à l’hôpital psychiatrique. Certaines ne concernent que certains types d’établissement. Continuer la lecture de « Dignité pour les personnes privées de liberté »

Les contrôleurs de l’ombre

La Chaîne Parlementaire a diffusé récemment un documentaire de Régine Abadia et Carmen Castillo intitulé « les contrôleurs de l’ombre ». Les réalisatrices ont suivi des inspecteurs et inspectrices du Contrôle Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL).

Le CGLPL est une autorité indépendante créée par la loi en 2007. Le Contrôleur général veille à ce que les personnes privées de liberté soient traitées avec humanité et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Continuer la lecture de « Les contrôleurs de l’ombre »

Le grand jour, de la prison à l’Odéon

La Chaîne Parlementaire a récemment diffusé un documentaire intitulé « le grand jour, de la prison à l’Odéon » sur un atelier théâtre de la prison de Fresnes.

Réalisé par Guy Beauché, écrit par Émilie Garcia et Sylvie Nordheim, le film raconte le défi relevé par cette dernière, animatrice d’un atelier théâtre à la maison d’arrêt de Fresnes : à raison de deux ou trois séances par semaine, amener un groupe d’hommes incarcérés à se produire un soir devant 800 spectateurs au théâtre de l’Odéon à Paris. Continuer la lecture de « Le grand jour, de la prison à l’Odéon »

Le Mars Club

Dans « Le Mars Club » (2018), Rachel Kushner offre un tableau du versant sombre des États-Unis à travers le récit de captivité d’une jeune femme, ancienne strip-teaseuse dans une boîte de San Francisco.

Le récit est écrit à la première personne par Romy Leslie Hall, 29 ans lors de son incarcération. Il convient de saluer le travail de la traductrice, Sylvie Schneiter : le langage est en effet celui du prolétariat californien, bourré de mots argotiques et de références à la culture populaire. Romy est une WPOD, White Punk on Dope, une punk blanche accroc à la drogue. « On aimait plus la vie que l’avenir », dit-elle. Continuer la lecture de « Le Mars Club »