Le grand jour, de la prison à l’Odéon

La Chaîne Parlementaire a récemment diffusé un documentaire intitulé « le grand jour, de la prison à l’Odéon » sur un atelier théâtre de la prison de Fresnes.

Réalisé par Guy Beauché, écrit par Émilie Garcia et Sylvie Nordheim, le film raconte le défi relevé par cette dernière, animatrice d’un atelier théâtre à la maison d’arrêt de Fresnes : à raison de deux ou trois séances par semaine, amener un groupe d’hommes incarcérés à se produire un soir devant 800 spectateurs au théâtre de l’Odéon à Paris. Continuer la lecture de « Le grand jour, de la prison à l’Odéon »

Le Mars Club

Dans « Le Mars Club » (2018), Rachel Kushner offre un tableau du versant sombre des États-Unis à travers le récit de captivité d’une jeune femme, ancienne strip-teaseuse dans une boîte de San Francisco.

Le récit est écrit à la première personne par Romy Leslie Hall, 29 ans lors de son incarcération. Il convient de saluer le travail de la traductrice, Sylvie Schneiter : le langage est en effet celui du prolétariat californien, bourré de mots argotiques et de références à la culture populaire. Romy est une WPOD, White Punk on Dope, une punk blanche accroc à la drogue. « On aimait plus la vie que l’avenir », dit-elle. Continuer la lecture de « Le Mars Club »

Immersion dans une prison de haute sécurité

TF1 a récemment diffusé un remarquable documentaire de Stéphane Goussard : « immersion dans une prison de haute sécurité, Vendin le Vieil ».

Achevé de construire en 2014, le centre pénitentiaire de Vendin le Vieil, dans le Pas-de-Calais, compte 22 000 m² et 400 caméras. L’ouverture de toutes les portes est commandée à distance. La maison centrale, l’un des quartiers du centre pénitentiaire, accueille les détenus considérés comme les plus dangereux de France. Continuer la lecture de « Immersion dans une prison de haute sécurité »

Laissez-nous la nuit

Dans « laissez-nous la nuit » (Grasset, 2020, 617 pages), son premier roman, la jeune journaliste Pauline Clavière raconte l’expérience carcérale d’un homme que rien ne destinait à la prison.

Max Nedelec, 56 ans, est gardé à vue, puis incarcéré. Plusieurs années auparavant, il a été condamné à la prison avec sursis pour des irrégularités commises pour sauver de la faillite l’imprimerie dont il avait hérité de son père. On lui reproche maintenant de ne pas avoir payé alors l’amende dont il devait s’acquitter. Son sursis est révoqué. Max est persuadé d’avoir payé, mais incarcéré, il n’a aucun moyen de remettre lui-même la main sur la preuve. Continuer la lecture de « Laissez-nous la nuit »