Belle-fille

Belle-fille, comédie de Méliane Marcaggi avec Alexandra Lamy et Miou-Miou dans les rôles principaux, est une agréable comédie qui joue sur les registres de la famille, du deuil et de la Corse.

 Découvrant que son mari la trompe, Louise (Alexandra Lamy) lui dérobe sa carte bancaire et le billet d’avion qui devait le conduire en Corse avec sa maîtresse. Elle est bien décidée à se venger, le temps d’un weekend, d’années de sacrifices, de grisaille conjugale et de tisanes au lit le soir. Continuer la lecture de « Belle-fille »

Soit dit en passant

Les Éditions Stock ont publié en juin « Soit dit en passant » (Apropos of Nothing), l’autobiographie de Woody Allen, après qu’Hachette eut renoncé en raison des accusations contre lui dans le sillage du mouvement Me-too.

 Woody Allen, né Allan Stewart Koenisberg en 1935, raconte son enfance dans une famille juive de la classe moyenne inférieure. « Mes parents, cousins, tantes et oncles avaient tous leurs manies et leurs conflits, mais ils se situaient dans des paramètres raisonnables. Pas de violence, de divorce, pas de suicide, pas de drogues ou d’alcool. » Continuer la lecture de « Soit dit en passant »

La Belle Américaine

La chaîne de télévision C8 a récemment diffusé « La Belle Américaine », une comédie de Robert Dhéry (1961).

 J’avais douze ans lorsqu’a été diffusé en salles le film « la Belle Américaine ». C’était probablement l’une de mes premières sorties au cinéma. J’ai été ému de le revoir soixante ans plus tard. Continuer la lecture de « La Belle Américaine »

Le rire et la mort de Dieu

Dans « Le rire et la mort de Dieu, de la complicité de Dieu et du Diable » (Bayard, 2020), Bernard Sarrazin évoque son itinéraire de chrétien areligieux à travers le prisme de la relation souvent conflictuelle entre le rire et la religion.

 Bernard Sarrazin plaide pour un christianisme areligieux ou d’un athéisme chrétien consistant à vivre, comme le proposait Dietrich Bonhoeffer, « devant Dieu, mais sans Dieu. » Un christianisme « débarrassé du concept usé de Dieu, celui « des philosophes et des savants » dit Pascal, c’est-à-dire le Dieu d’un christianisme hellénisé, pour ne garder que la foi dans le « Dieu vivant », le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », le Dieu de l’Alliance ». Une foi moderne qui assume aussi le doute. Continuer la lecture de « Le rire et la mort de Dieu »