Les Don Quichotte de l’espoir

Dans « les Don Quichotte de l’espoir » (Éditions Glyphe, 2016), Philippe Le Pelley Fonteny rassemble des témoignages de petits frères des Pauvres qui rencontrent des personnes détenues à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes.

L’ouvrage est préfacé par Robert Badinter, qui considère la mission des bénévoles qui vont dans les prisons comme essentielle. « Oui, aller au-devant des détenus, c’est l’un des témoignages de solidarité humaine les plus forts qui soient. Cela demande de prendre de son temps, du temps que l’on consacre à ceux que l’on aime, pour le passer avec des inconnus ». Continuer la lecture de « Les Don Quichotte de l’espoir »

Rien n’est noir

Dans « rien n’est noir », Claire Berest raconte la vie de la peintre mexicaine Frida Kahlo (1907 – 1954) comme un roman.

« J’ai été victime de deux terribles accidents dans ma vie, Diego, le premier c’est le tramway. L’autre c’est quand je t’ai rencontré. » Le tramway est celui qui a percuté l’autobus où voyageait la jeune Frida, alors âgée de 18 ans : vagin perforé par une barre d’appui, jambes et colonne vertébrale fracassées. La rencontre est celle de Diego Rivera, qu’elle épouse deux ans plus tard. Continuer la lecture de « Rien n’est noir »

Gloria Mundi

Dans Gloria Mundi, son dernier film, Robert Guédiguian fait pénétrer le spectateur dans le monde des gens rongés par la précarité.

La première séquence du film est glorieuse : à Marseille, Mathilda (Anaïs Demoustier) donne naissance à une petite Gloria. Toute la famille se réjouit : son mari Nicolas (Robinson Stévenin), sa maman Sylvie (Ariane Ascaride), son beau-père Richard (Daniel Darroussin), et aussi sa demi-sœur Aurore (Lola Naymark) et son mari Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet). Continuer la lecture de « Gloria Mundi »

Bacon en toutes lettres

Le Centre Georges Pompidou consacre jusqu’au 20 janvier une exposition au peintre Francis Bacon (1909 – 1992), et plus particulièrement aux relations entre sa peinture et la littérature.

Le visiteur est amené à s’immerger dans des salles vides de toute représentation où sont diffusés des textes d’Eschyle, Friedrich Nietzsche, T.S. Eliot, Georges Bataille et Michel Leiris. Il est ensuite invité à regarder des œuvres en consonnance avec ces écrits. Continuer la lecture de « Bacon en toutes lettres »