Un mouton nommé Elvis

Arte TV a récemment diffusé un agréable téléfilm allemand : « un mouton nommé Elvis », réalisé en 2015 par Johannes Fabrick.

 Les premières minutes du film nous présentent en parallèle deux concerts : celui que donne Jakob (Wotan Wilke Möring) en imitateur d’Elvis Presley dans un Ehpad ; et le premier concert comme violoncelliste solo de Mai (Sofia Bolotina) sous les yeux admiratifs de sa mère Julia, une cantatrice diva (Julia Koschitz). Continuer la lecture de « Un mouton nommé Elvis »

La Maison

Dans « La Maison », Emma Becker raconte son expérience de deux ans comme « pute » dans une maison close de Berlin.

L’auteure a choisi de s’immerger dans la vie d’une professionnelle du sexe pour écrire un livre qui décrirait de l’intérieur le quotidien de ces femmes « vivant nues les unes contre les autres, réunies par le simple fait d’être nées femmes et payées pour ça ». Elle utilise le mot « pute » en pleine conscience de ce que ce mot charrie de connotations négatives. « Le problème dans ce boulot, écrit-elle, n’est pas ce que les autres en pensent, c’est ce qui se passe en nous. » Continuer la lecture de « La Maison »

Bassins de lumières

Installés dans la base sous-marine de Bordeaux, les « Bassins de lumières » proposent jusqu’au 3 janvier 2021 une immersion dans l’œuvre de Gustav Klimt et celle de Paul Klee.

 J’ai souvent évoqué dans « transhumances » les expositions présentées à la Base sous-marine de Bordeaux. Cette énorme masse de béton abritait pendant la seconde guerre mondiale les sous-marins allemands pour des opérations de maintenance. Ils pénétraient dans l’édifice par trois bassins parallèles ouvrant sur le « bassin à flot » qui permet à marée haute de rejoindre la Garonne. Continuer la lecture de « Bassins de lumières »

Hikikomoris : les reclus volontaires ?

Dans le cadre de la série « le monde en face », France 5 a récemment diffusé un documentaire de Michaëlle Gasnet : « Hikikomori, les reclus volontaires ? »

 Le mot « hikikomori » est japonais. Il désigne des personnes qui se retirent de la société, se confinant chez eux. Le phénomène est analysé au Japon depuis plus de trente ans. La pression familiale et sociale pour la réussite est telle qu’un grand nombre de jeunes se réfugient dans leur bulle. Coupés du monde et de ses agressions, dans cette clôture ils trouvent d’abord du réconfort. Puis elle agit comme une drogue et les mine de l’intérieur. Continuer la lecture de « Hikikomoris : les reclus volontaires ? »