Dubin’s lives

Dubin’s lives, roman publié en 1979 par Bernard Malamud (1914-1986) a été récemment publié en français sous le titre « les multiples vies de William D. » par les éditions Rivages, dans une traduction d’Olga Teodoroff. Les citations incluses dans cet article ont été traduites par l’auteur de « Transhumances ».

William Dubin, né de parents pauvres dans le quartier juif de Brooklyn, a maintenant 56 ans. Il a commencé sa vie professionnelle comme journaliste spécialisé dans les nécrologies. Il a alors découvert sa vocation. Il est devenu biographe, Il a notamment publié la vie de Henry David Thoreau (1817-1862) et celle de Mark Twain (1835-1910). Il s’attaque à celle de l’écrivain britannique D. H. Lawrence (1885-1930). Continuer la lecture de « Dubin’s lives »

La voyageuse

Le film « La voyageuse » a valu à Hong Saang-Soo l’Ours d’Argent (prix du jury) à la Berlinade. Le réalisateur est aussi le scénariste, le directeur de la photographie, le monteur et le compositeur de la musique du film. C’est sa troisième collaboration avec Isabelle Huppert.

Iris (Isabelle Huppert) vit à Séoul, éternellement vêtue d’un cardigan vert, coiffée d’un large chapeau de paille et chaussée d’espadrilles compensées. Lorsque le spectateur fait sa connaissance, elle se présente comme une professeure de français. Continuer la lecture de « La voyageuse »

La chambre d’à côté

Dans « la chambre d’à côté », inspiré d’un roman de Sigrid Nuñez, Pedro Almodóvar » propose une poignante méditation sur la mort et l’amitié. Ce film a obtenu le Lion d’or à la Mostra de Venise.

Martha (Tilda Swindon) et Ingrid (Julianne Moore) étaient collègues journalistes dans un magazine au début de leur vie professionnelle. Leurs destins se sont séparés ensuite : Martha est devenue reporter de guerre, Ingrid écrivaine. L’épreuve que traverse Martha, un cancer en phase terminale, les rapproche. Continuer la lecture de « La chambre d’à côté »

Sarah Bernhardt la divine

« Sarah Bernhardt la divine », film réalisé par Guillaume Nicloux sur un scénario de Nathalie Leuthreau, évoque la personnalité de Sarah Bernhardt (1844-1923), que l’on peut qualifier comme la première star mondiale.

Le film n’est pas un biopic. Le réalisateur a choisi de s’intéresser à deux moments de la vie de la comédienne. En 1915, âgée de soixante-dix ans, elle subit une amputation de la jambe droite. Bien des années plus tôt, en 1896, elle est fêtée comme une diva mais subit la rupture avec le seul homme qu’elle dit avoir jamais aimé. Continuer la lecture de « Sarah Bernhardt la divine »