Saragosse

Saragosse, capitale de l’Aragon, est une ville splendide qui mérite la visite.

Lorsque les Arabes prirent possession de Caesar Augusta en 714, ils rebaptisèrent la ville en Medina Albeida Saraqusta (Ville Blanche Saraqusta) Ils y régnèrent, d’abord dans le cadre de l’Émirat de Cordoue, puis comme royaume indépendant (« taïfa ») jusqu’à la conquête par Alphonse Ier d’Aragon en 1118. Continuer la lecture de « Saragosse »

Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne

« Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne » est un livre écrit par Juan Vernet (1923 – 2011) en 1978, et traduit en français en 1985 (Actes Sud, collection Sinbad).

Le livre est d’une approche difficile. Il suppose acquise une connaissance en profondeur de l’histoire médiévale, spécialement celle de la Péninsule ibérique. Continuer la lecture de « Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne »

Le symbole Kai

« Le symbole Kai » est le premier roman de José-Miguel Guimaraes, avec qui j’ai eu l’occasion de travailler au Portugal dans l’assurance-crédit il y a une douzaine d’années. Il est publié en castillan par Amazon et disponible sur Kindle.

Âgé de trente-deux ans, Martín Pomar vit une existence tranquille et solitaire. Il est le professeur de mathématiques vedette de la Très-Sainte Trinité, un lycée catholique d’élite, reconnu au point d’être déchargé de classes par l’établissement pour se présenter à un concours télévisé de calcul mental. Continuer la lecture de « Le symbole Kai »

L’imposteur

Dans « l’imposteur » (publié en Espagne en 2014, traduction française chez Actes Sud), Javier Cercas s’efforce de comprendre Enric Marcos, l’homme qui présida l’Amicale du camp de concentration de Mauthausen et avait menti sur son passé de déporté.

Né en 1921, le Catalan Enric Marco a fréquemment raconté son histoire héroïque. Encore adolescent, il participa du côté républicain à la guerre civile espagnole. N’acceptant pas la défaite, il entra en résistance contre la dictature franquiste triomphante. Pour éviter la police des vainqueurs, il s’enfuit vers Marseille et fut livré à la Gestapo et déporté au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche. Après la libération des camps, il revint à Barcelone et mena la lutte clandestine. Après la mort de Franco, il présida le syndicat anarchiste CNT, puis une fédération de parents d’élèves. Entre 2000 et 2005, il rejoignit l’Amicale espagnole des anciens déportés de Mauthausen qu’il finit par présider, ne ménageant pas sa peine pour que les Espagnols recouvrent la mémoire des Républicains persécutés en raison de leurs idéaux. Continuer la lecture de « L’imposteur »