Corazón tan blanco

Dans son roman “Corazón tan blanco” (un cœur si blanc, 1992), l’écrivain espagnol Javier Marías s’intéresse à l’attitude de personnages qui viennent à connaître d’un meurtre : se libérer de ce secret en le divulguant, ou au contraire le taire de peur de provoquer de nouveaux drames. Ce dilemme est aussi la trame du roman « Enamoramientos », paru en 2011.

 Le livre de Javier Marías tourne autour d’un secret de famille. Le jour du mariage de son fils Juan, Ranz lui donne un unique conseil : « je ne te dis qu’une chose. Si un jour tu as un secret, ou si tu en as déjà un, ne le raconte pas ». Continuer la lecture de « Corazón tan blanco »

Los Enamoramientos

Le dernier roman de Javier Marías, « Los Enamoramientos », a été traduit en français sous le titre de « Comme les amours ». En réalité, c’est plutôt des morts qu’il nous parle, et de leur difficile coexistence avec les vivants.

 Javier Marías souligne que l’espagnol comme l’italien ont un mot pour signifier « tomber amoureux », alors que ce mot fait défaut en français ou en anglais, par exemple. On pourrait s’attendre à ce que son roman raconte le processus, lent ou foudroyant, qui amène une personne à aimer une autre personne et à devenir conscient de cet amour. Continuer la lecture de « Los Enamoramientos »

La fantasmagorie du Torcal

Le Parc Naturel du Torcal, à 45km au nord de Málaga, offre au promeneur des formes rocheuses étranges et insolites.

 Géologiquement, le massif du Torcal constitue une curiosité : il s’agit en effet d’un fond marin soulevé, ainsi qu’en témoignent des fossiles de coquillages. Ses roches calcaires ont été profondément érodées. Le chaos qui résulte de l’action de la pluie et du vent stimule l’imagination du visiteur, qui peut s’imaginer environné de géants, d’animaux mythologiques et de monuments antiques. Continuer la lecture de « La fantasmagorie du Torcal »

Málaga

Seconde ville d’Andalousie, Málaga est une cité active intéressante à visiter.

 Notre première visite est pour la cathédrale. Nous y arrivons dimanche matin pendant la grand-messe. Les fidèles sont assis dans les bas-côtés et assistent à l’office grâce à des écrans géants : la nef est en effet occupé par le chœur séparé par un impressionnant jubé. Le sermon de l’évêque nous paraît irréel, semblable à un mantra : Trinidad, Fidelidad, Serenidad… Continuer la lecture de « Málaga »