Chronique d’étonnement n°35

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je m’étonne qu’une petite-fille de six ans me propose une définition correcte du mot « algorithme ». Et je me félicite de la bonne surprise de la signature du « Cadre de Windsor » entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne sur la question irlandaise. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°35 »

Les pionniers du Street Art

L’Institut Culturel Bernard Magrez de Bordeaux consacre jusqu’au 2 avril une exposition consacrée aux pionniers du Street Art en France.

 L’idée même d’une telle exposition dans le château Labottière, du 18ième siècle, peut sembler incongrue. Le Street Art, comme son nom l’indique, se pratique dans la rue, il ne se conçoit pas enfermé. Il est éphémère : il conquiert son espace de manière sauvage et ne se formalise pas s’il est effacé. Il est militant, et en tant que tel dépendant d’un contexte historique. Continuer la lecture de « Les pionniers du Street Art »

Rancœur

Dans « Rancore » (Rancoeur), publié en 2022, l’écrivain italien Gianrico Carofiglio raconte l’enquête menée par une détective privée, Penelope Spada, sur une présomption de meurtre, et aussi l’effet de ce travail sur sa vie personnelle.

 Penelope Spada est une femme de quarante-cinq ans, sportive, plutôt solitaire, qui vit avec sa chienne dans un appartement à Milan. Elle a été magistrate mais a dû démissionner à la suite d’une enquête irrégulière conclue par un drame cinq ans auparavant. Elle s’est reconvertie en détective privée. Continuer la lecture de « Rancœur »

Nos voisins les détenus

France 3 Aquitaine a récemment diffusé un documentaire écrit et réalisé par Djamel Zaoui et Miguel Sanchez Martin intitulé « nos voisins les détenus ». Son sujet : le centre de détention de Mauzac, en Dordogne.

 La prison de Mauzac est atypique. Si le bâtiment originel, construit en 1939, relève de l’architecture pénitentiaire classique, des constructions ont été ajoutées dans les années 1980 lorsque Robert Badinter était Garde des Sceaux. Les détenus sont logés dans des pavillons environnés de verdure, ce qui rend la captivité moins abrupte que dans les monstres gris de 600 places construits ces dernières décennies. Continuer la lecture de « Nos voisins les détenus »