Manavgat, cité prospère

La ville de Manavgat, à mi chemin entre Antalya et Analya, compte près de 100.000 habitants. Elle montre tous les signes de la prospérité.

 Bâtie sur les rives de la rivière éponyme, Manavgat profite de la concentration des touristes dans la station touristique (et aussi site archéologique) de Side, tout proche. Plus d’une centaine de bateaux proposent une promenade au fil de la rivière, jusqu’à l’estuaire. Certaines de ces embarcations poussent le kitsch jusqu’à l’extrême avec des faux mats en résine, du bois plaqué sur la coque en acier et un faux château arrière à la manière d’une caravelle, orné d’un énorme masque de pirate. Continuer la lecture de « Manavgat, cité prospère »

Formidables vendeurs de tapis

En arrivant dans un centre de production et de vente de tapis artisanaux à Tavas, près de la ville anatolienne de Denizli, nous n’avions aucune intention d’acheter. Deux heures plus tard, nous avions découvert que notre appartement de Bordeaux serait triste sans l’apport de couleur d’un tapis brodé à dominante orange. Et les vendeurs avaient réussi à nous rendre heureux de cette dépense imprévue. L’âme commerçante des levantins n’est pas une fable.

 A notre arrivée au centre, un bâtiment moderne au bord de la route nationale, nous sommes reçus par un monsieur d’âge respectable parlant un français châtié. Il nous présente un atelier de broderie dans lequel travaille une demi-douzaine de femmes. Il nous explique que cet atelier n’a qu’un objectif pédagogique et commercial. Continuer la lecture de « Formidables vendeurs de tapis »

Les Derviches communiquent

Dans la station thermale de Pamukkale, les Derviches présentent aux touristes leur culte, afin de financer leur fondation.

 Près d’un hôtel fréquenté par des touristes étrangers, les Derviches ont installé un chapiteau circulaire permanent comportant environ 200 places en gradins et une salle de vente de souvenirs. Continuer la lecture de « Les Derviches communiquent »

Pamukkale

 

A l’ouest de l’Anatolie, la ville de Pamukkale est célèbre pour ses sources thermales. C’était déjà le cas du temps des Romains et des Byzantins, quand la ville s’appelait Hierapolis.

 L’arrivée à Pamukkale depuis Denizli est saisissante. Le voyageur voit soudain venir à lui une falaise blanche, « le château de coton ». L’eau de source ruisselle sur les flancs de la falaise, retenue par des terrasses successives. Des sels minéraux s’y déposent et forment une couche semblable à de la neige. Il est possible de descendre pieds nus par un chemin tracé jusqu’en bas de la falaise, ou au contraire d’en parcourir la crête sur un sentier de planches d’où l’on peut regarder et photographier des vagues de neige impressionnantes. Continuer la lecture de « Pamukkale »