La fantasmagorie du Torcal

Le Parc Naturel du Torcal, à 45km au nord de Málaga, offre au promeneur des formes rocheuses étranges et insolites.

 Géologiquement, le massif du Torcal constitue une curiosité : il s’agit en effet d’un fond marin soulevé, ainsi qu’en témoignent des fossiles de coquillages. Ses roches calcaires ont été profondément érodées. Le chaos qui résulte de l’action de la pluie et du vent stimule l’imagination du visiteur, qui peut s’imaginer environné de géants, d’animaux mythologiques et de monuments antiques. Continuer la lecture de « La fantasmagorie du Torcal »

Málaga

Seconde ville d’Andalousie, Málaga est une cité active intéressante à visiter.

 Notre première visite est pour la cathédrale. Nous y arrivons dimanche matin pendant la grand-messe. Les fidèles sont assis dans les bas-côtés et assistent à l’office grâce à des écrans géants : la nef est en effet occupé par le chœur séparé par un impressionnant jubé. Le sermon de l’évêque nous paraît irréel, semblable à un mantra : Trinidad, Fidelidad, Serenidad… Continuer la lecture de « Málaga »

Un groupe d’amis

 

Chaque année, nous passons un week-end prolongé avec un groupe d’amis. Notre rencontre 2013 s’est déroulée en Andalousie.

 Le groupe se compose de quatre couples qui se sont connus il y a une dizaine d’années alors qu’ils étaient expatriés à Madrid. A tour de rôle, chaque couple prend en charge l’accueil du groupe pour un week-end et propose un programme d’activités. Nous avions eu cette responsabilité à Watford il y a deux ans. Cette fois, ce sont Elise et Claude qui nous reçoivent dans leur maison de Nerja, près de Málaga. Continuer la lecture de « Un groupe d’amis »

William Morris à Kelmscott Manor

Kelmscott Manor, photo "transhumances"

La visite de la maison de campagne de William Morris, Kelmscott Manor, dans les Cotswolds, permet de pénétrer dans l’intimité d’un homme exceptionnel. C’est aussi, par son jardin et sa proximité de la Tamise, un but de promenade agréable.

 William Morris a loué Kelmscott Manor en 1871, alors que son entreprise d’arts décoratifs commençait à faire de lui un homme riche. Son colocataire était son ami le peintre préraphaélite Dante Gabriel Rossetti. Morris pensait trouver là un oasis de bonheur avec sa femme Jane et ses filles Jenny et May. Les premières années furent difficiles : son mariage battait de l’aile, et Jane et eut une liaison avec Rossetti à Kelmscott Manor pendant que Morris voyageait en Islande. Cela n’empêcha pas William Morris de rester attaché au manoir jusqu’à sa mort, en 1896. Jane acheta le manoir en 1913 et May le légua à l’Université d’Oxford. Il est maintenant propriété de la Society of Antiquaries. La disposition de la maison et son ameublement restent ceux qui existaient à l’origine.

 Le manoir reste habité par la famille Morris. On y trouve des dessins et des toiles de Rossetti représentant Jane et ses filles, des photographies, du mobilier créé spécifiquement pour la maison, des tapisseries, des modèles de papier peint. La visite du jardin complète celle de la maison. L’obsession de Morris pour les entrelacs végétaux, qui sera à la génération suivante partagée par les pionniers de l’Art Nouveau, s’inspire directement de ce jardin qu’il avait voulu riche et luxuriant. 

Sur les bords de la Tamise, géométrie végétale. Photo "transhumances"

Le bâtiment date d’environ 1570, avec une aile ajoutée un siècle plus tard. Bien que construit en une pierre grise austère, il s’insère harmonieusement dans le doux paysage des Cotswolds. A proximité coule la Tamise, que l’on peut longer sur une longue distance sur un chemin piétonnier. En ce dernier samedi de septembre, la promenade est délicieuse.

 Attention : le manoir n’ouvre que jusqu’en octobre, et seulement le mercredi et le samedi. Mais il vaut une priorité dans les agendas !