Parents à perpétuité

France 2 a récemment diffusé « Parents à perpétuité », téléfilm réalisé par Safy Nebbou en s’inspirant du récit éponyme de Sophie et Dominique Moulinas (Flammarion, 2016).

 Laurence et Éric Boissinot (Natacha Lindiger et Éric Caravaca) mènent une vie tranquille avec leurs trois enfants dans une banlieue résidentielle de Dunkerque. Lorsque Guillaume (Jules Houplain) est gardé à vue puis incarcéré dans un établissement pour mineurs pour avoir violé une camarade de classe, c’est une catastrophe pour leur fils, pour ses deux jeunes sœurs et pour eux-mêmes. Continuer la lecture de « Parents à perpétuité »

Chronique d’étonnement n°65

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je partage la stupéfaction éprouvée par beaucoup de Français à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ; je découvre la personnalité exceptionnelle de Jean Monnet ; et la perspective d’un « sursaut sécuritaire et pénal » annoncé par le Rassemblement national semble de mauvais augure.

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La France en colères

Dans « la France en colères » (Le Cerf, 2024), Christophe Bourseiller, président de l’Observatoire des extrémismes et des signes émergents, constate que nous sommes dans « un siècle nouveau dominé par des éruptions d’une fureur dénuée de référencements idéologiques. »

« Quand il leur arrivait d’investir un bâtiment public, écrit-il, les soixante-huitards fondaient illico un Comité d’action, qui pondait de sérieux manifestes proposant des réformes décisives. En janvier 2019, des Gilets jaunes parviennent justement à pénétrer dans la cour du ministère des Relations avec le Parlement de Benjamin Griveaux. Que font-ils en la circonstance ? Ils tournent en rond dans l’air froid, puis quittent l’enceinte en haussant les épaules. » Continuer la lecture de « La France en colères »

La Nouvelle Femme

« La Nouvelle Femme » est le premier long-métrage de Léa Todorov. Il est consacré à un épisode de la vie de la pédagogue Maria Montessori, autour de l’année 1900, lorsqu’elle décide d’appliquer à l’éducation de tous les enfants des méthodes réservées jusque là à des enfants handicapés mentaux.

Maria (Jasmine Trinca), l’une des premières Italiennes à avoir obtenu le doctorat en médecine, travaille auprès d’enfants « neuro-atypiques » dans un institut spécialisé à Rome. Au cours d’un séjour à Paris, elle a rencontré une courtisane, Lili d’Alengy (Leïla Bekhti). Lili est mère d’une petite fille réputée, selon les termes utilisés alors, « idiote » : Tina (Rafaëlle Sonneville-Gaby). Elle cherche à tout prix à se débarrasser de ce rejeton qui lui empoisonne la vie. Elle s’installe à Rome pour la confier à Maria. Continuer la lecture de « La Nouvelle Femme »