La ville de Detroit en faillite

La ville de Detroit dans le Michigan (Etats-Unis) vient de se déclarer en faillite. Que va-t-il maintenant se passer ?

 On estime la dette de la ville de Detroit à plus de 18 milliards de dollars. Deux fonds de pension d’anciens employés municipaux, incluant des policiers et des pompiers, ont sur la ville une créance de 9.2 milliards de dollars. Plus de 100.000 créanciers ont été recensés. Un petit nombre de ces créanciers sont privilégiés, c’est-à-dire qu’ils peuvent faire vendre des actifs de la ville : c’est le cas des compagnies en charge de la gestion de l’eau et des égouts. Continuer la lecture de « La ville de Detroit en faillite »

Caniculaires prisons

Les périodes de forte chaleur estivale causent un supplément de souffrances aux personnes détenues et aggravent les conditions de travail du personnel pénitentiaire.

 Les deux expériences sensorielles qui marquent le plus dans l’univers carcéral sont le vacarme et l’odeur. Lorsqu’arrive la canicule, les bruits de serrure et les vociférations de cellule à cellule perdurent mais tendent à s’assoupir. En revanche, l’odeur devient incommodante. Il s’agit d’un mélange intime de transpirations rances et de produits d’entretien de collectivité. Continuer la lecture de « Caniculaires prisons »

A bicyclette

A l’occasion de la sortie à Londres du film Wadjda, The Guardian a publié une interview de la réalisatrice Haifaa Al-Mansour, dans laquelle celle-ci salue les progrès de l’émancipation des femmes en Arabie Saoudite.

 Le personnage principal de Wadjda, une jeune fille de 12 ans, est prête à tout pour posséder une bicyclette. La journaliste Lizz Hoggard demande à Al-Mansour si le film a eu un effet subliminal sur la décision prise en avril dernier par les autorités saoudiennes d’autoriser les femmes à faire du vélo. Continuer la lecture de « A bicyclette »

Le Roman d’un Trader

France 2 a récemment diffusé « Le Roman d’un trader », une pièce de Jean-Louis Bauer mise en scène par Daniel Benoin.

 J’avais été passionné à Londres par deux pièces consacrées aux dérives de l’économie financière. « The Power of Yes » de David Hare expliquait les mécanismes de la crise financière de 2008 ; « Enron » de Lucy Prebble montrait l’incroyable dérive de spéculateurs sans foi ni loi. L’une et l’autre avaient une ambition pédagogique : il s’agissait de faire comprendre des faits de société en s’appuyant sur la technique théâtrale. Continuer la lecture de « Le Roman d’un Trader »