Lecce, joyau baroque

La ville de Lecce, dans la région italienne des Pouilles, est un joyau de l’art baroque.

 En ce premier weekend de juin, la ville de Lecce (100 000 habitants) est en proie à une agitation fébrile. C’est la fête de la République, et après la cérémonie au monument aux morts, un cortège officiel parcourt les rues de la ville médiévale. Des milliers de touristes, italiens et de nombreuses nationalités, battent le pavé. Continuer la lecture de « Lecce, joyau baroque »

Traces johanniques

Dans « Traces johanniques » (Le Corridor Bleu, 2018), Agnès Gueuret poursuit son travail d’écoute de la résonnance des textes de la Bible dans notre culture d’aujourd’hui. Elle lit le quatrième Évangile, celui de Jean.

« Transhumances » a consacré plusieurs articles aux ouvrages d’Agnès Gueuret. Le premier, il y a quatre ans, présentait le projet de l’auteur. Suivirent trois recensions : « sous le figuier », « les jougs de Jérémie » et « sous l’écorce des jours ». Continuer la lecture de « Traces johanniques »

La prière

C’est un film puissant qu’a réalisé Cédric Kahn, « La prière », qui décrit l’itinéraire d’un jeune drogué dans une communauté dont la thérapie est la foi chrétienne.

Lorsque Thomas (Anthony Bajon), 22 ans, arrive dans cette communauté, il vient de survivre à une overdose à l’héroïne. Le site est isolé en pleine montagne. La règle de vie est impitoyable : ni alcool, ni tabac, ni drogue, ni Subutex ; interdiction de rester seul ne fût-ce qu’un quart d’heure ; participation à de longs moments de prière collective, avec lecture de la Bible et cantiques ; travail manuel dur, quel que soit le temps ; obligation de prendre la parole devant les camarades et de se confesser face à eux des fautes commises. Continuer la lecture de « La prière »

Maurice Bellet, apprendre à habiter l’inconnu

Maurice Bellet, qui expliquait que ses zones de travail et de recherche se situaient au croisement de la philosophie, de la théologie et de la psychanalyse, est mort le 5 avril.

L’éclat médiatique du décès de Jacques Higelin, le lendemain, a occulté celle de Maurice Bellet, un personnage plus discret mais aussi « disruptif », comme on le dirait aujourd’hui. Auteur d’une soixantaine d’ouvrages, il était né en 1923. Ordonné prêtre en 1949, il était docteur en théologie et, sous la direction de Paul Ricoeur, en philosophie. Continuer la lecture de « Maurice Bellet, apprendre à habiter l’inconnu »