La Sapienza

La Sapienza, film d’Eugène Green, raconte une belle histoire et rend hommage à l’architecture baroque italienne.

 Alexandre (Fabrizio Roncone) vient d’être couronné d’un prix d’architecture à Paris. Mais les bâtiments qu’il crée ne le satisfont plus. Il rêve de constructions plus cohérentes avec le bâti historique et mieux intégrées dans la nature. Pour se ressourcer, il part en Italie sur les traces de son maître, l’architecte baroque Francisco Borromini. Son épouse Aliénor (Christelle Prot Landman) décide de l’accompagner, dans l’espoir de renouer avec son mari un amour qui s’est mué avec le temps en terne affection. Continuer la lecture de « La Sapienza »

Le dernier Turner

La Tate Britain présente jusqu’au 25 janvier une exposition consacrée aux dernières années de Joseph Mallord William Turner : « Late Turner, painting set free » (le dernier Turner, la peinture libérée).

 En 1835, Turner eut soixante ans. Il continua à voyager quelques années et il peignit jusqu’à sa mort à l’âge de 76 ans. Sa peinture tardive aborde les thèmes qu’il a toujours explorés : la mer et les marins, la mythologie, l’Italie antique et moderne, Venise, les paysages flottant entre brume et lagune. Continuer la lecture de « Le dernier Turner »

2015

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Sur une falaise du Cap Bon en Tunisie, deux motocyclettes, l’une jaune l’autre rouge, semblent se livrer à un dialogue amoureux. Il y est question d’ici et d’ailleurs : une île rêvée pour laquelle on brûle de désir ; la vie au jour le jour sur l’âpre terre que l’on aime.

 Sur une falaise du Cap Bon en Tunisie, deux motocyclettes amoureuses ressentent intensément le goût du présent et le vertige du futur.

 « Transhumances » souhaite à ses lecteurs une savoureuse et vertigineuse année 2015 !

Sous le figuier

À l’occasion de la fête de Noël, « transhumances » présente à ses lecteurs « Sous le figuier », un livre de poésies « à l’écoute des psaumes » d’Agnès Gueuret (Le Corridor Bleu, 2014).

 Agnès Gueuret a étudié les psaumes en profondeur. Elle ne prétend pas réaliser une traduction au sens littéral du terme, mais « un exercice de l’esprit et du cœur pour s’accorder » à ce qu’elle a entendu alors qu’elle s’immergeait dans les textes. Il s’agit de transférer le souffle prophétique dans la culture d’aujourd’hui et de faire résonner, dans l’âme de lecteurs de l’ère postindustrielle, les plaintes et les actions de grâce de croyants qui vivaient dans une société agropastorale éloignée de nous par une centaine de générations.

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