Inventer sa vie

Dans « inventer sa vie », Jean-Louis Étienne invite ses lecteurs à faire le choix de la route qui n’existe pas, la leur, unique.

Le livre est construit autour de mots clés qui constituent l’abécédaire de Jean-Louis Étienne : « Âge », « Amitié », « Amour », « Anglais », « Antarctique »… « Voitures », « Voyages ». Continuer la lecture de « Inventer sa vie »

Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc

C’est un film décalé et envoûtant que Bruno Dumont a réalisé pour Arte TV : « Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc » a pour sujet la vocation de Jeanne jusqu’à son départ pour les batailles.

Il s’agit d’une comédie musicale filmée en plein air, sur un texte de Charles Péguy (le mystère de la charité de Jeanne d’Arc, 1910), une musique (techno) d’Igorr et une chorégraphie de Philippe Decouflé. Continuer la lecture de « Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc »

Cherchez la femme

Avec « Cherchez la femme », Sou Abadi réalise un premier film mordant et drôle ; un film courageux aussi car il s’attaque à l’intégrisme musulman.

Armand (Félix Moati) et Leila (Camélia Jordana) sont tous deux étudiants à Sciences Po Paris. Ils s’aiment. Leila s’impatiente : quand son amoureux se décidera-t-il à la présenter à ses parents ? Armand est fils unique de Mitra (Anne Alvaro) et Sinna (Carl Malapa), des communistes iraniens qui, après avoir combattu le Shah au péril de leur vie, ont dû fuir la révolution des mollahs. Ses parents rêvent pour lui d’un grand mariage, qui consacrera leur intégration dans la bourgeoisie parisienne. La perspective qu’il épouse une beurette n’entre pas vraiment dans leurs plans. Continuer la lecture de « Cherchez la femme »

On m’appelle la mule

Dans « on m’appelle la mule, paroles libres de femmes en prison » (Chronique Sociale, 2015), Francine Thonnelier Lemaitre donne la parole à des « mules », ces femmes latino-américaines ou espagnoles incarcérées à Fleury-Mérogis après avoir été arrêtées à l’aéroport de Roissy alors qu’elles convoyaient de la drogue.

Pendant 10 ans, Francine Lemaitre a visité ces femmes chaque vendredi. Elle ne se contentait pas de leur consacrer du temps, d’accueillir leurs peines et leurs espoirs. Elle leur écrivait et leur adressait cartes postales ou recettes de cuisine. Elle mobilisait l’aide de ses amis pour trouver des dictionnaires, des vêtements, des articles de mercerie et aussi le « Principito », le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Continuer la lecture de « On m’appelle la mule »