Sarah Bernhardt chez Lucky Luke

L’album « Sarah Bernhardt » dans la série des Lucky Luke (1982) est une réjouissante adaptation du récit que fit la comédienne de sa première tournée aux Etats-Unis dans son autobiographie « ma double vie ».

 Du à Morris et aux scénaristes X. Fauche et J. Léturgie, cette bande dessinée pas comme les autres imagine que le président des Etats-Unis charge le cow-boy solitaire d’assurer la sécurité de Sarah Bernhardt pendant sa tournée américaine de 1880 – 1881. Continuer la lecture de « Sarah Bernhardt chez Lucky Luke »

La double vie de Sarah Bernhardt

« Ma double vie » devait être le premier tome de l’autobiographie de Sarah Bernhardt (Feuilletto, 2012). Ecrit en 1907, le livre couvre la période qui s’étend de la naissance de Sarah (1844) à sa première tournée triomphale aux Etats-Unis (1880 – 1881). L’actrice est morte en 1923 sans avoir poursuivi ce travail.

 J’ai eu envie de lire la biographie de Sarah Bernhardt en visitant à la Pinacothèque de Paris l’exposition sur l’Art Nouveau. On y trouve en effet des affiches d’Alfons Mucha faisant la promotion de son théâtre et un autoportrait sculpté. Non conventionnelle, féminine, libre, pluridisciplinaire, la comédienne a partie liée avec un mouvement artistique tout entier construit sur la nature, la féminité et l’application aux objets de la vie quotidienne. Continuer la lecture de « La double vie de Sarah Bernhardt »

Les montagnes russes de la démocratie italienne

Quatre mois après avoir recueilli les voix de près d’un électeur sur quatre aux élections parlementaires et sénatoriales, le Mouvement 5 Etoiles de Beppe Grillo a réalisé un score de 2% aux élections municipales.

 La presse française a peu commenté les élections municipales qui viennent de se dérouler en Italie. Elle a surtout souligné le retour du Parti Démocrate à la mairie de Rome, conquise par la droite il y a cinq ans. Continuer la lecture de « Les montagnes russes de la démocratie italienne »

Le désir du non nécessaire

 

Dans La Repúbblica du 8 avril 2013, Natalia Aspesi a réalisé une intéressante interview de Karl Lagerfeld. Celui-ci affirme que sa seule tâche est de créer du désir pour ce qui n’est pas nécessaire.

 Karl Lagerfeld est venu à Milan à l’occasion d’une exposition de photographies organisée par la marque Chanel dont il est directeur créatif depuis 1983. Intitulée « the little black jacket », cette exposition présente, selon Natalia Aspesi, « les femmes les plus intéressantes du monde, les bébés les plus aristocratiques, les hommes les plus attractifs ». Lagerfeld apparait comme une icône par excellence, affirmant son image sans souci de contemporanéité, rendu éternel et sans âge par son refus du temps qui passe. Continuer la lecture de « Le désir du non nécessaire »