Barry Lyndon

Arte TV a récemment diffusé « Barry Lyndon », chef d’œuvre de Stanley Kubrick (1975).

Vers 1740, le jeune Redmond Barry (Ryan O’Neal), orphelin de père, vit avec sa mère dans un village irlandais. Il est accueilli à sa table par un oncle, un hobereau menacé de faillite. Pour restaurer ses finances, celui-ci donne en mariage à un officier anglais la jeune femme qu’aime Redmond. Continuer la lecture de « Barry Lyndon »

Patria o muerte

Le roman « Patria o Muerte » d’Alberto Barrera Tyszka, traduit en français sous le titre « les derniers jours du Commandant » raconte l’étrange atmosphère qui régna au Venezuela à partir de la révélation du cancer du président Hugo Chavez en juin 2011 jusqu’à son décès le 18 février 2013.

Au pouvoir depuis 1999, Chavez « avait refondé l’Etat et le pays comme un système que ne fonctionnait qu’en tournant autour de lui, en prononçant son nom ». Sa maladie, et son mutisme alors qu’il était autrefois capable de parler des heures à des foules hypnotisées, créa un vide vertigineux. Le pays, dit Barrera Tyszka, s’était transformé en salle d’attente, en couloir d’hôpital bruissant de rumeurs et de questions. Continuer la lecture de « Patria o muerte »

Una questione privata

« Una questione privata » (une affaire personnelle) sera le dernier film des frères Taviani.

Paolo et Vittorio Taviani ont réalisé ensemble des films pendant un demi-siècle. J’avais aimé « César doit mourir » (2013), documentaire qui racontait le montage d’une pièce de Shakespeare à la prison romaine de Rebibbia. La référence à Shakespeare est présente aussi dans « una questione privata ». Vittorio est décédé en avril dernier à l’âge de 89 ans. Continuer la lecture de « Una questione privata »

Meurtres pour rédemption

Dans « Meurtres pour rédemption » (2006, actuellement édité par Fleuve Noir et, en livre de poche, par Planet), Karine Giébel fait plonger le lecteur, au fil de 767 pages, dans l’enfer sur terre, dont l’un des versants est la prison. L’amour est-il possible ? Peut-on racheter une vie souillée par le sang versé et rongée par la culpabilité ? 

Marianne de Gréville, une petite jeune femme de 21 ans, présente des caractéristiques qui font d’elle une grenade dégoupillée : une haine à fleur de peau, enracinée dans une enfance malheureuse ; un don exceptionnel pour les arts martiaux. Continuer la lecture de « Meurtres pour rédemption »