Oh my God!

Arte TV a diffusé récemment une réjouissante comédie de Tanya Wexler : « Oh my God ! », ou le récit de l’invention du vibromasseur dans l’Angleterre victorienne.

 Le titre original du film est « Hysteria ». Vers 1880 et jusqu’à sa disparition du vocabulaire médical en 1952, l’hystérie est considérée comme une maladie féminine provoquant de multiples symptômes : instabilité affective, insoumission, dérèglement sexuel… Le docteur Robert Darlymple (Jonathan Pryce) est un spécialiste reconnu de cette maladie, qu’il traite par des massages prolongés du sexe de ses patientes. Continuer la lecture de « Oh my God! »

Famine au Sud, malbouffe au Nord

Dans « Famine au Sud, malbouffe au Nord, comment le bio peut nous sauver » (Éditions Nil, 2012), l’agronome Marc Dufumier estime qu’il sera possible de nourrir 9 milliards d’humains en 2050 à condition de mettre le cap sur l’agrobiologie.

 « Transhumances » s’était fait l’écho en mai 2010 d’une interview de Marc Dufumier par Télérama. Il mettait en évidence l’impasse dans laquelle l’agriculture française est engagée. L’agro-industrie et la grande distribution ont imposé aux agriculteurs une spécialisation excessive : là où autrefois, le paysan optimisait son terroir en combinant cultures et élevage et en choisissant les espèces végétales et animales les mieux adaptées, il tend à ne cultiver qu’une variété de blé ou à n’élever qu’une race de bovins. La terre doit, vaille que vaille, s’adapter à la production qu’on lui impose. Et ceci nécessite une quantité croissante d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires. Continuer la lecture de « Famine au Sud, malbouffe au Nord »

À Rodez, le musée Soulages

Ouvert en mai 2014, le musée Soulages de Rodez offre un exceptionnel moment d’émotion artistique.

 Pierre Soulages est né en 1919 à Rodez. Un musée, construit au cœur de la ville natale, lui est entièrement consacré. Il mérite le détour. Continuer la lecture de « À Rodez, le musée Soulages »

Les 40 ans du code postal britannique

Royal Mail, le service postal britannique, commémore les quarante ans de l’attribution des codes postaux.

 A un européen continental, le code postal britannique semble particulièrement complexe. Il se compose d’une suite de lettres et de chiffres, comme l’immatriculation d’un véhicule. Un premier groupe (généralement une ou deux lettres suivies d’un ou deux chiffres, mais pas toujours !) caractérise une ville de taille significative et, dans cette ville ou alentour, un quartier. Un second groupe de chiffres et de lettres identifie un groupe d’habitations dans cette ville ou sa périphérie. A Watford (Hertfordshire), notre code postal était WD18 7BN. Continuer la lecture de « Les 40 ans du code postal britannique »