De la prison à la surveillance électronique

Dans « Pouvoir et politique pénale, de la prison à la surveillance électronique » (Éditions Libre & Solidaire, 2016), Tony Ferri, docteur en philosophie et conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation, s’interroge sur ce nouveau mode d’enfermement que constitue le bracelet électronique.

Toni Ferri s’insurge contre la qualification de « prison virtuelle » que certains attribuent au placement sous surveillance électronique. Il relève que le mot « virtuel » a deux significations. Dans le langage courant, il désigne ce qui n’est qu’en puissance, à l’état de simple possibilité ; dans le domaine du cyberespace, « virtuel » se rapporte à ce qui « concerne la simulation de la réalité par des images de synthèse tridimensionnelles ». Continuer la lecture de « De la prison à la surveillance électronique »

Un chemin vers l’apaisement

L’Institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR) a réuni 400 participants pendant deux jours dans une conférence internationale à l’Unesco.

L’IFJR a été créé en 2013 par un criminologue de l’université de Pau, Robert Cario, dans la dynamique de la « conférence de consensus » réunie par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice. Trois ans plus tard, le succès est éclatant. Continuer la lecture de « Un chemin vers l’apaisement »

Halden, « prison humaine »

L’Ambassade du Danemark a récemment organisé une conférence sur l’architecture carcérale.

La prison de Halden, en Norvège, est considérée comme « la plus humaine » au monde. Ouverte en 2010, elle a été conçue par le cabinet d’architectes danois Erik Møller. Elle a une capacité de 250 places et accueille, sous une sécurité maximum, des détenus réputés dangereux. Continuer la lecture de « Halden, « prison humaine » »

Prison, le choix de la raison

Stéphane Jacquot, qui fut secrétaire général de l’UMP de 2010 à 2014 et Dominique Raimbourg, député socialiste et président de la Commission des lois.

Dans sa préface, Robert Badinter salue cette approche bipartisane. « Au regard du débat politique, on croit rêver. Il existerait donc en matière de justice pénale une conception qui pourrait transcender les oppositions de principe et dessiner un projet dans l’intérêt général qui ne peut être que celui de la République tout entière et non pas celui d’un parti dominant pour le temps d’un quinquennat. » Continuer la lecture de « Prison, le choix de la raison »