Chronique d’étonnement n°72

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je suis étonné par la réussite de l’opération militaire de sabotage de bipeurs du Hezbollah par l’armée israélienne et effrayé par le refus de communication qu’il symbolise ; je m’inquiète de la politique judiciaire que s’apprête à mener le gouvernement Barnier ; je m’amuse de la réflexion d’un petit garçon coloriant un requin ; et je remarque combien les accusés des viols de Mazan sont des gens ordinaires et combien ils nous ressemblent. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°72 »

Les graines du figuier sauvage

« Les graines du figuier sauvage », film réalisé par l’Iranien Mohammad Rasoulof , a obtenu le prix du Jury au Festival de Cannes 2024.

 En 2022, il y a à Téhéran une famille heureuse, un couple et ses deux filles, une étudiante et une lycéenne. Iman (Missagh Zareh), le père, vient d’être promu juge d’instruction auprès du tribunal révolutionnaire, où il mène depuis 20 ans une carrière exemplaire. C’est la perspective d’une solide augmentation de salaire et d’un grand logement de fonction. Continuer la lecture de « Les graines du figuier sauvage »

Blum le magnifique

Dans « Blum le magnifique, du juif « belle époque » au leader socialiste » (Éditions de l’Observatoire, 2020), Frédéric Salat-Baroux décrit le parcours de Léon Blum de sa naissance en 1872 au congrès socialiste de Tours qui, en 1920, le consacra comme un leader des socialistes n’acceptant pas les conditions de la troisième internationale dirigée par Lénine.

 « Blum n’est pas né Blum, écrit Frédéric Salat-Baroux. Il est l’un de ces rares personnages historiques qui le sera devenu sans réellement l’avoir voulu. Il demeurera toujours, un homme amoureux et curieux de l’existence, à l’écoute de ses sentiments et de ses sens, refusant d’être mené par l’ambition ou l’obsession de laisser sa marque. Un homme qui aura mis du temps à se trouver, à combler un manque intérieur qu’il a tardé à comprendre et qui peut se résumer par : le désir de justice. » Continuer la lecture de « Blum le magnifique »

Luke la main froide

Arte TV a récemment diffusé « Luke la main froide », film réalisé par Stuart Rosenberg en 1967, avec Paul Newman dans le rôle principal.

Au poker, « cool hand » (la main froide) désigne celui qui a une mauvaise main. Lucas « Luke » Jackson (Paul Newman) est parti dans la vie avec de mauvaises cartes. Engagé dans l’armée, démobilisé, il est surpris par la police alors que, pris de boisson, il s’affaire à démonter des parcmètres. Continuer la lecture de « Luke la main froide »