Saint Rémi de la vigne

Dans le quartier de Bacalan, à Bordeaux, l’église Saint Rémi de la vigne a exposé pendant la période de Noël la crèche qu’avait réalisée Sylvain Dubuisson en 2010 pour l’église de la Madeleine à Paris.

Il n’y a ni Sainte-Famille ni santons dans la crèche de Dubuisson, commanditée par la fabrique de porcelaine Bernardaud. Continuer la lecture de « Saint Rémi de la vigne »

Ricardo et la peinture

Dans « Ricardo et la peinture », le réalisateur  Barbet Schroeder nous fait découvrir son ami Ricardo Cavallo, peintre né en Argentine en 1954, arrivé en France en 1976 et installé en Bretagne depuis 2003.

Ricardo Cavallo est d’abord une personnalité exceptionnelle, rayonnante. Il dort toute l’année fenêtre ouverte et sans chauffage, afin de sentir le passage des saisons. Il se nourrit principalement de riz et d’oranges. Dans son village, Saint Jean du Doigt, il a créé une école de peinture et s’émerveille des créations de ses petits élèves. Continuer la lecture de « Ricardo et la peinture »

Kiwanga habille le CAPC

Pour célébrer son cinquantième anniversaire, le Musée d’art contemporain de Bordeaux, CAPC, a fait appel à l’artiste canadienne et française Kapwani Kiwanga.

 Le CAPC occupe les entrepôts Lainé, construits en 1824 pour entreposer des denrées du commerce colonial. Son architecture s’inspire des caravansérails du Moyen-Orient. Le bâtiment est en pierre de Bordeaux. Une vaste nef est bordée de galeries portées par des arcs en plein ceintre. Continuer la lecture de « Kiwanga habille le CAPC »

Passagère du silence

Dans « Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine » (2003), l’artiste peintre Fabienne Verdier raconte son départ pour la Chine en 1983 alors qu’elle avait vingt ans, son séjour de plusieurs années à Chongqing, alors capitale du Sichuan, puis à Pékin comme attachée culturelle de l’Ambassade de France.

La réalité qu’elle découvre à Chongqing, « ville grise, perdue dans un brouillard épais » devrait la décourager. Son arrivée se situe quelques années seulement après la « révolution culturelle ». L’institut des beaux-arts, où elle étudie, est dirigé par un homme ouvert, qui sera l’allié de celle qu’on appelle « Mademoiselle Fa », mais sous la coupe de l’épouse de celui-ci, représentante du Parti. « Cadre dirigeant ayant participé à la Révolution culturelle, elle voulait bâtir une Chine nouvelle et croyait, avec une foi religieuse, à la construction d’un monde affranchi du passé. » Continuer la lecture de « Passagère du silence »