Sarah Bernhardt la divine

« Sarah Bernhardt la divine », film réalisé par Guillaume Nicloux sur un scénario de Nathalie Leuthreau, évoque la personnalité de Sarah Bernhardt (1844-1923), que l’on peut qualifier comme la première star mondiale.

Le film n’est pas un biopic. Le réalisateur a choisi de s’intéresser à deux moments de la vie de la comédienne. En 1915, âgée de soixante-dix ans, elle subit une amputation de la jambe droite. Bien des années plus tôt, en 1896, elle est fêtée comme une diva mais subit la rupture avec le seul homme qu’elle dit avoir jamais aimé. Continuer la lecture de « Sarah Bernhardt la divine »

Finalement

« Finalement », le cinquante-et-unième film de Claude Lelouch est sous-titré « tout ce qui nous arrive, c’est pour notre bien ». Il constitue en effet un hymne à la vie, porté par des comédiens fascinés et exaltés par le réalisateur.

Le fil directeur de ce film, qui ignore la chronologie et la vraisemblance, c’est la fugue de Lino (Kad Merad), un avocat pénaliste qui est affecté par un trouble neurologique et ne supporte plus la vie qu’il mène. Tout va bien, pourtant, professionnellement et dans sa vie de famille, aux côtés de sa femme Léa (Elsa Zylberstein), de sa mère (Françoise Fabian), de ses enfants et de son ami Michel (Michel Boujenah). Continuer la lecture de « Finalement »

Anora

Dans Anora, Palme d’or au Festival de Cannes 2024, le réalisateur Sean Baker raconte l’illusion de pouvoir dépasser les barrières de classe, et la douloureuse désillusion.

Ani (Mikey Madison) exerce le métier de strip-teaseuse dans une boîte de Brooklyn. La première partie du film la montre au travail : on excite les clients, on les approche, on les amène dans une cabine privée. La technique du travelling met en évidence une caractéristique de métier de travailleuse du sexe : le travail à la chaîne. Continuer la lecture de « Anora »