Les pionniers du Street Art

L’Institut Culturel Bernard Magrez de Bordeaux consacre jusqu’au 2 avril une exposition consacrée aux pionniers du Street Art en France.

 L’idée même d’une telle exposition dans le château Labottière, du 18ième siècle, peut sembler incongrue. Le Street Art, comme son nom l’indique, se pratique dans la rue, il ne se conçoit pas enfermé. Il est éphémère : il conquiert son espace de manière sauvage et ne se formalise pas s’il est effacé. Il est militant, et en tant que tel dépendant d’un contexte historique. Continuer la lecture de « Les pionniers du Street Art »

Les choses simples

Dans « Les choses simples », le réalisateur Éric Besnard met aux prises deux hommes que tout semble opposer, un homme d’affaires pressé et un autre qui a choisi de vivre au rythme de la montagne.

Vincent (Lambert Wilson) est un homme d’affaires affamé – et couronné – de succès. Il a lancé un réseau social qui croît à toute vitesse, produit un catamaran qui surfe sur les océans, achète à tour de bras des entreprises dans le monde entier. Lorsqu’il tombe en panne sur une route de montagne et qu’un motard secourable l’accueille dans son chalet sans électricité ni connexion internet, c’est pour lui une catastrophe. Continuer la lecture de « Les choses simples »

Rancœur

Dans « Rancore » (Rancoeur), publié en 2022, l’écrivain italien Gianrico Carofiglio raconte l’enquête menée par une détective privée, Penelope Spada, sur une présomption de meurtre, et aussi l’effet de ce travail sur sa vie personnelle.

 Penelope Spada est une femme de quarante-cinq ans, sportive, plutôt solitaire, qui vit avec sa chienne dans un appartement à Milan. Elle a été magistrate mais a dû démissionner à la suite d’une enquête irrégulière conclue par un drame cinq ans auparavant. Elle s’est reconvertie en détective privée. Continuer la lecture de « Rancœur »

Je verrai toujours vos visages

Dans « je verrai toujours vos visages », Jeanne Héry donne à voir le déroulement de deux programmes de justice restaurative, une médiation restaurative et une rencontre détenus-victimes.

Lorsque Chloé (Adèle Exarchopoulos) entre dans le bureau de Judith (Élodie Bouchez), elle exprime clairement ce qu’elle attend de la médiation restaurative qui lui est proposée : rencontrer son frère qui l’a violée lorsqu’elle était enfant afin de s’entendre sur des règles permettant de ne jamais se croiser en ville, et obtenir des réponses à des questions sur ce qui s’est passé. Judith lui explique les règles. Il faudra obtenir l’accord de Benjamin pour s’engager dans le processus et la rencontrer. De nombreuses réunions seront nécessaires pour déminer le terrain, clarifier les attentes de part et d’autre, identifier les questions taboues. Il sera possible de quitter le programme à tout moment. Il est conseillé de se faire aider par un « ami payant », un psychologue.

Continuer la lecture de « Je verrai toujours vos visages »