The Fabelmans

Le film “The Fabelmans” aurait aussi pu s’intituler « the Speilbergs ». Le réalisateur et metteur en scène Steven Spielberg transpose dans la fiction l’histoire de son éveil au cinéma au temps de son enfance et et de son adolescence.

 Les parents de Sam Fabelman (Gabriel LaBelle) ont une forte personnalité. Son père Burt (Paul Dano) est un ingénieur ambitieux, passionné de machines électroniques, convaincu avant l’heure que l’avenir de l’électronique se joue dans l’ordinateur. Sa mère Mitzi (Michelle Williams) aurait pu être pianiste concertiste si elle n’avait laissé tomber sa carrière pour élever Sam et ses trois sœurs. Continuer la lecture de « The Fabelmans »

La famille Asada

« La famille Asada », film japonais de Ryôta Nakano, raconte une belle histoire de famille et constitue un hommage à la photographie.

La famille Asada est originale. Le père, Akiro, est homme au foyer. Il prépare de bons petits plats et, pour le nouvel an, tire le portrait de ses fils dans une mise en scène élaborée. La mère, Zenko, fait vivre la famille avec son salaire d’infirmière. Akiro aurait aimé être pompier. Zenko se serait bien vue épouse d’un yakuza, un mafieux ! Continuer la lecture de « La famille Asada »

Nos voisins les détenus

France 3 Aquitaine a récemment diffusé un documentaire écrit et réalisé par Djamel Zaoui et Miguel Sanchez Martin intitulé « nos voisins les détenus ». Son sujet : le centre de détention de Mauzac, en Dordogne.

 La prison de Mauzac est atypique. Si le bâtiment originel, construit en 1939, relève de l’architecture pénitentiaire classique, des constructions ont été ajoutées dans les années 1980 lorsque Robert Badinter était Garde des Sceaux. Les détenus sont logés dans des pavillons environnés de verdure, ce qui rend la captivité moins abrupte que dans les monstres gris de 600 places construits ces dernières décennies. Continuer la lecture de « Nos voisins les détenus »

Beyrouth-sur-Seine

Dans « Beyrouth-sur-Seine » (Stock 2022), Sabyl Ghoussoub raconte l’exil à Paris de ses parents, empêchés de rentrer au pays par la guerre civile (1975 – 1990) et par ses séquelles jusqu’aujourd’hui. Son récit a obtenu le prix Goncourt des lycéens.

Le livre oscille entre les années de guerre et la période récente, marquée par la révolte des jeunes d’octobre 2019 et l’explosion qui a détruit le port de Beyrouth le 4 août 2020. La colère affleure : « je suis très en colère, par les victimes de l’explosion du port, qui malheureusement sont complètement délaissées, par les victimes de la crise économique, par ces massacres pendant la guerre du Liban qui n’ont pas encore été jugés, » dit l’auteur à France Info. Continuer la lecture de « Beyrouth-sur-Seine »