Chronique d’étonnement n°88

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je dis mon étonnement d’être considéré comme un mythe au sein de la structure que j’ai dirigée il y a un quart de siècle. Je ne sais si je dois m’étonner de la proposition du ministre de la Justice de rétablir les peines plancher et de supprimer le sursis du code pénal. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°88 »

Les filles de la domestique

Le roman “Las hijas de la criada” de Sonsoles Ónega raconte le destin d’une famille de propriétaires terriens en Galice au long des trois premiers tiers du vingtième siècle. Il a obtenu le prix Planeta en 2023. Il a été traduit en français sous le titre « les filles de la femme de chambre » par Judith Vernant aux éditions Charleston. Les citations incluses dans cet article sont de l’auteur de « transhumances ».

Le personnage central du roman est Clara, née en février 1900 dans un domaine en province de Pontevedra, en Galice. Sa mère, Renata, est domestique dans la propriété de la famille Vadés ; son père, Domingo, est alcoolique, indifférent à sa fille. Continuer la lecture de « Les filles de la domestique »

Les repentis

Arte TV a récemment diffusé « Les repentis » (Maixabel dans la version originale espagnole), film réalisé par Iciar Bolein en 2022.

Transhumances s’est fait l’écho la même année du programme de justice restaurative mené entre des membres de l’ETA repentis et leurs victimes. C’est ce programme qu’Iciar Bolein met en scène au cinéma. Le rôle de l’animatrice et médiatrice de ce programme, Esther Pascual, est joué par Tamara Canosa. Continuer la lecture de « Les repentis »

Tout va aller mieux

« Todo va a mejorar » (tout va aller mieux), roman d’Almudena Grandes, a été publié en octobre 2023, un an après sa mort des suites d’un cancer. On peut le considérer comme inachevé, le dernier chapitre ayant été ajouté par son mari, le poète Luís García Montero sur les indications de la romancière.

Après deux confinements, qui ont durement éprouvé les Espagnols, un homme d’affaires fortuné, Juan Francisco Martínez Sarmiento, surnommé le Grand Capitaine, décide de prendre le taureau par les cornes. Son ambition : « gérer l’Espagne avec les critères d’efficacité, de créativité et de rentabilité qui définissent la gestion des entreprises excellentes. » Continuer la lecture de « Tout va aller mieux »