La tête perdue de Damasceno Monteiro

Dans « la tête perdue de Damasceno Monteiro », Antonio Tabucchi raconte le combat d’un journaliste de tabloïde et d’un avocat hors norme pour faire éclater la vérité sur un meurtre commis à Porto.

« Le voyageur partant pour le Portugal, à la découverte de Lisbonne et de Porto serait bien avisé de glisser ces bouquins dans ses bagages », écrit le blog « Diacritiques ». Ces bouquins, ce sont deux livres de l’Italien du Portugal Antonio Tabucchi : « Pereira soutient », dont « Transhumances » a rendu compte ; « la tête perdue de Damasceno Monteiro ». Me préparant à séjourner quelques jours au Portugal, j’ai suivi ce conseil. Continuer la lecture de « La tête perdue de Damasceno Monteiro »

Pereira soutient

« Pereira soutient : un témoignage », roman d’Antonio Tabucchi (1994) raconte l’entrée en résistance d’un journaliste catholique portugais en 1938.

Le livre est écrit à la troisième personne : l’auteur recueille les confidences de Pereira longtemps après les faits qu’il relate. L’expression « Pereira soutient » revient sans cesse dans le récit. On pourrait penser qu’elle indique une prise de distance, un doute vis-à-vis de ce que raconte Pereira. Le sous-titre « un témoignage » indique au contraire que les affirmations de Pereira sont des pièces à charge dans le dossier de la dictature. Continuer la lecture de « Pereira soutient »

Une journée à Porto

De mes passages professionnels à Porto, je gardais l’image d’une ville terne. Une noce et une flânerie de quelques heures m’ont convaincu du contraire : Porto a une âme.

Dans le centre d’interprétation installé dans la maison natale d’Henri le Navigateur, un panneau montre des visages d’habitants de Porto, avec autour de l’écran des qualificatifs que la ville s’attribue : cosmopolite, gothique, baroque, intense… Continuer la lecture de « Une journée à Porto »

Les céramiques de l’église de Válega

Les céramiques de l’église du village de Válega, entre Porto et Aveiro au Portugal, sont remarquables.

Situé sur la commune d’Ovar, Válega se distingue d’autres villages par une église remarquable. Sa construction commença en 1746 et dura un siècle. Ce qui la rend exceptionnelle, ce sont les aménagements décoratifs réalisés au milieu du vingtième siècle : un plafond constitué de caissons de bois exotiques ; et surtout, une façade entièrement couverte de céramiques multicolores. Continuer la lecture de « Les céramiques de l’église de Válega »