Chronique d’étonnement n°88

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je dis mon étonnement d’être considéré comme un mythe au sein de la structure que j’ai dirigée il y a un quart de siècle. Je ne sais si je dois m’étonner de la proposition du ministre de la Justice de rétablir les peines plancher et de supprimer le sursis du code pénal. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°88 »

Chronique d’étonnement n°87

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne de la dernière annonce tonitruante du ministre français de la Justice, qui fait écho à la réouverture de la prison d’Alcatraz aux États-Unis ; je m’émerveille de l’attention prêtée par deux petits garçons à la vie au bord d’un étang ; et, pour revenir à la problématique carcérale, je m’étonne de l’idée avancée par le président de la République de louer des places de prison à l’étranger pour réduire la surpopulation carcérale en France. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°87 »

Chronique d’étonnement n°86

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, j’évoque une recommandation faite au ministre de la Justice d’accorder une réduction de peine exceptionnelle pour agir efficacement contre la surpopulation carcérale ; je constate que le concept de « grand remplacement » est pertinent pour caractériser le plan du gouvernement israélien de recoloniser Gaza ; je m’étonne de la vitesse à laquelle la Chine s’impose comme une puissance scientifique et technologique. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°86 »

Les couleurs de l’ombre

Dans « les couleurs de l’ombre » (Édition des Equateurs, 2022), Khaled Miloudi raconte sa vie d’enfant d’immigré algérien en proie à la violence du père, sa carrière de braqueur professionnel, ses longues années de captivité et sa rédemption par l’écriture.

Né en 1960 à Miliana, en Algérie, de langue maternelle arabe, Khaled est arrivé en France à l’âge de cinq ans. Son père, probablement traumatisé par sa participation à la bataille de Cassino, est violent. Le garçon raconte son enfermement dans un cagibi, âgé de onze ans. « Le cagibi fut l’arène de mon premier combat, contre moi-même. Je m’obligeais à faire de l’exercice physique tous les jours, malgré la faim, la chaleur et la soif qui me tiraillaient. Je déversais toute ma colère contre les murs, à me faire saigner les poings, et après, je fondais en larmes. » Continuer la lecture de « Les couleurs de l’ombre »