Chronique d’étonnement n°71

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne de la réticence d’un maître nageur sauveteur à descendre de sa chaise de surveillance ; je m’inquiète du retour possible des peines plancher dans le droit pénal ; je décris l’étrange sensation que me procure le regard d’un ou d’une kinésithérapeute ; je me demande en quoi terroriser les populations civiles en Palestine constitue une acte d’antiterrorisme. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°71 »

Emilia Perez

« Emilia Perez », film de Jacques Audiard, a remporté le prix du jury au Festival de Cannes 2024, et ses quatre interprètes principales, le prix d’interprétation féminine.

 Rita Moro Castro (Zoe Saldaña), jeune avocate à Mexico, est lasse de défendre des riches corrompus et d’obtenir l’acquittement d’individus objectivement coupables. Lorsqu’on lui propose un mystérieux rendez-vous qui pourrait la rendre riche à son tour, elle se laisse tenter. Continuer la lecture de « Emilia Perez »

La prisonnière de Bordeaux

Dans « La prisonnière de Bordeaux », la réalisatrice Patricia Mazuy met en scène l’amitié de deux femmes que rien ne prédisposait à se rencontrer et leur combat pour se libérer de leurs chaînes.

 Il s’agit bien de prison dans ce film. Alma (Isabelle Huppert) et Mina (Hafsia Herzi) se rendent au parloir de la prison de Bordeaux pour y rencontrer leurs conjoints incarcérés. Le parloir de Mina est annulé. Alma lui propose de l’héberger jusqu’au lendemain. Continuer la lecture de « La prisonnière de Bordeaux »

Tout va aller mieux

« Todo va a mejorar » (tout va aller mieux), roman d’Almudena Grandes, a été publié en octobre 2023, un an après sa mort des suites d’un cancer. On peut le considérer comme inachevé, le dernier chapitre ayant été ajouté par son mari, le poète Luís García Montero sur les indications de la romancière.

Après deux confinements, qui ont durement éprouvé les Espagnols, un homme d’affaires fortuné, Juan Francisco Martínez Sarmiento, surnommé le Grand Capitaine, décide de prendre le taureau par les cornes. Son ambition : « gérer l’Espagne avec les critères d’efficacité, de créativité et de rentabilité qui définissent la gestion des entreprises excellentes. » Continuer la lecture de « Tout va aller mieux »