Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan

« Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan », film réalisé par Ken Scott, est tiré du livre éponyme de Roland Perez, dans laquelle il raconte une enfance marquée par le handicap et la volonté farouche de sa mère de le surmonter pour lui offrir une vie fabuleuse, puis une vie d’adulte occupée à se défaire de sa présence étouffante.

Roland nait, dernier dans une fratrie de six, avec un pied-bot. Les médecins s’accordent à dire qu’il ne pourra jamais marcher. Sa mère Esther (Leïla Bekhti) fait front : mon enfant marchera, il ira à l’école sur ses deux jambes comme tous les enfants. Issue de la communauté Sépharade du Maroc, elle croit qu’à Dieu rien n’est impossible. Continuer la lecture de « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan »

Vermiglio ou la mariée des montagnes

Dans « Vermiglio ou la mariée des montagnes », la réalisatrice Maura Delpero fait revivre un village rural de montagne de la région de Trente en 1944-1945.

Ce village est Vermiglio, où est né son père. Le scénario est inspiré de l’histoire de sa famille. C’est une famille nombreuse. Le père, Cesare (Rommaso Ragno) est l’unique instituteur de l’école. La mère, Adele (Roberta Rovelli) met au monde un enfant chaque année. Certains meurent avant d’avoir grandi. Continuer la lecture de « Vermiglio ou la mariée des montagnes »

Black dog

Une ville minière au milieu du désert de Gobi en Chine, abandonnée par ses habitants et colonisée par leurs chiens. Un homme revenant dans cette ville après avoir passé dix ans en prison pour meurtre. Un lévrier noir pourchassé comme porteur possible de la rage. Dans « Black dog », le réalisateur Hu Guan raconte une déréliction et une possible rédemption.

De son passé prospère, la ville de Chixia conserve des terrils au sommet desquels ont été aménagés des kiosques. Tout ce qui marquait sa prospérité a disparu. Le théâtre a été fermé. Le zoo n’accueille plus que quelques animaux. Des quartiers entiers sont démolis au bulldozer, leurs habitants les ont désertés. Continuer la lecture de « Black dog »

Parthenope

Dans Parthenope, Paolo Sorrentino propose au spectateur un hommage à Naples, sa ville natale (Parthenope pour les Grecs qui la fondèrent), et à la beauté féminine, incarnée par une femme qui porte le nom de cette ville où elle est née.

La majeure partie du film est consacrée à la jeunesse de Parthenope (Celeste Della Porta), étudiante en anthropologie et brièvement tentée par une carrière d’actrice. On la retrouve ensuite (interprétée par Stefania Sandrelli) à l’âge de 73 ans, lorsqu’elle revient à Naples après une carrière universitaire à Trente, dans le nord de l’Italie. Continuer la lecture de « Parthenope »