Temps mort

Dans « temps mort », la réalisatrice Ève Duchemin met en scène trois hommes détenus qui bénéficient d’une permission de sortie le temps d’un weekend.

Anthony (Karim Leklou), 40 ans, entend faire de ces deux journées de liberté une fête des retrouvailles familiales. On se retrouve en effet autour d’une table, mais son père (Johan Leysen) n’a pas le cœur à célébrer. Le passé, qu’on soupçonne pesant, le fige dans une distance glaciale. Continuer la lecture de « Temps mort »

Chronique d’étonnement n°35

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je m’étonne qu’une petite-fille de six ans me propose une définition correcte du mot « algorithme ». Et je me félicite de la bonne surprise de la signature du « Cadre de Windsor » entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne sur la question irlandaise. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°35 »

Je verrai toujours vos visages

Dans « je verrai toujours vos visages », Jeanne Héry donne à voir le déroulement de deux programmes de justice restaurative, une médiation restaurative et une rencontre détenus-victimes.

Lorsque Chloé (Adèle Exarchopoulos) entre dans le bureau de Judith (Élodie Bouchez), elle exprime clairement ce qu’elle attend de la médiation restaurative qui lui est proposée : rencontrer son frère qui l’a violée lorsqu’elle était enfant afin de s’entendre sur des règles permettant de ne jamais se croiser en ville, et obtenir des réponses à des questions sur ce qui s’est passé. Judith lui explique les règles. Il faudra obtenir l’accord de Benjamin pour s’engager dans le processus et la rencontrer. De nombreuses réunions seront nécessaires pour déminer le terrain, clarifier les attentes de part et d’autre, identifier les questions taboues. Il sera possible de quitter le programme à tout moment. Il est conseillé de se faire aider par un « ami payant », un psychologue.

Continuer la lecture de « Je verrai toujours vos visages »

L’Horloger de Saint-Paul

France 5 a récemment diffusé L’Horloger de Saint-Paul, le premier long-métrage de Bertrand Tavernier (1974), d’après un roman de Georges Simenon.

 Lorsque des policiers se présentent à sa boutique d’horlogerie dans le Vieux Lyon, le destin de Michel Descombes (Philippe Noiret) bascule. Son fils est recherché, ainsi que sa compagne, pour le meurtre d’un contremaître de l’entreprise où celle-ci travaillait. Descombes découvre qu’il ne savait rien de son fils, bien que celui-ci partageât le même toit. Continuer la lecture de « L’Horloger de Saint-Paul »