Ma très grande faute

Arte TV a récemment diffusé « Ma très grande faute » (2015), film de Gerd Schneider dans le contexte des scandales de pédophilie qui ébranlent l’Église allemande.

Jakob (Sebastian Blomberg), Dominik (Kai Schuman) et Oliver (Jan Messutat) sont prêtres de paroisse dans une ville industrielle d’Allemagne. Oliver se vit comme un homme d’Église et un gestionnaire. Dominik est engagé dans la « pastorale des jeunes ». Jakob est à l’aise dans l’accompagnement des personnes. À la prison, dont il est aumônier, il anime avec la psychologue un atelier qui met des hommes violents dans une situation de violence pour leur apprendre à se maîtriser. Les trois hommes se complètent, s’apprécient, vivent une vraie amitié. Continuer la lecture de « Ma très grande faute »

De l’autre côté du mur

Arte TV a récemment diffusé « De l’autre côté du mur », film allemand de Christian Schowschow (2013).

À la fin des années 1970, Nelly Senff (Jördis Triebel) parvient à s’enfuir à Berlin Ouest avec son fils Alexeï, âgé d’une dizaine d’années. Quelques années auparavant, Vassili, compagne de Nelly et père d’Alexeï était mort dans un accident de voiture près de Moscou. Continuer la lecture de « De l’autre côté du mur »

L’origine de la violence

Dans « l’origine de la violence », le metteur en scène Élie Chouraqui montre comment d’une histoire familiale secouée par l’histoire et cachée sous le tapis peuvent naître des peurs incontrôlables aujourd’hui.

Nathan Fabre (Stanley Weber) est né d’une famille bourgeoise catholique. C’est un homme normal, un professeur de littérature sans histoire. Sauf qu’il est parfois pris de crises de colère dans lesquelles il ne se domine pas et frappe. Dans un parking d’aéroport, il s’emporte contre un automobiliste qui le frappe, et Gaby (Miriam Stein), sa fiancée allemande, prend peur et le quitte. Continuer la lecture de « L’origine de la violence »

Djihad, les contrefeux

Arte TV a récemment diffusé un documentaire de Laëtitia Moreau intitulé « Djihad, les contrefeux », consacré aux programmes de « déradicalisation ».

Arte TV présente ainsi la problématique du film de Laëtitia Moreau. « Redoutablement bien construits, les discours des recruteurs djihadistes s’engouffrent dans les failles de notre société : la crise de la famille, les ratés de la politique d’intégration, l’absence de projet collectif. Comment stopper cet engrenage ? Comment aider les parents à comprendre ce qui se passe dans la tête de leurs enfants ? Pour les acteurs de terrain engagés dans cette lutte, il faut combattre sur trois fronts : la prévention des départs, la prise en charge des jeunes qui reviennent et l’émergence de contre-discours religieux. » Continuer la lecture de « Djihad, les contrefeux »