Un homme pressé

France 2 a récemment diffusé « un homme pressé », film réalisé par Henri Mimran en 2018 d’après le récit autobiographique écrit dix ans plus tôt par Christian Streiff, président de PSA Peugeot Citroën contraint à la démission après avoir été victime d’un AVC.

 Alain Wapler (Fabrice Lucchini), directeur général d’une grande firme d’automobiles, n’a pas une minute de libre. Il bataille pour que sa société dévoile un modèle de voiture électrique haut de gamme. Il donne des cours de management où il étrille les losers. Il accepte même de présider le jury d’un concours d’éloquence, privant ainsi sa fille de la possibilité d’y participer. Continuer la lecture de « Un homme pressé »

Une terre promise

« Une terre promise », autobiographie de Barak Obama, couvre la période qui va de sa naissance à Hawaï en 1961 jusqu’au raid contre Ben Laden le 2 mai 2011.

 Le livre est un « pavé » : 750 pages bien tassées dans l’édition américaine. Il est écrit dans un anglais fluide, avec ce qu’il faut de teasing à la fin de chaque chapitre pour donner envie de continuer. On y trouve un exposé pédagogique des sujets les plus compliqués : la crise des « subprimes » en 2008, le dérèglement climatique ou encore la poudrière du Moyen-Orient. Continuer la lecture de « Une terre promise »

La colline que nous gravissons

Lors de l’intronisation de Joe Biden comme président des États-Unis le 20 janvier, la jeune poétesse Amanda Gorman a dit un poème d’espoir : « the hill we climb », la colline que nous gravissons, en référence à la colline du Capitole à Washington.

Voici quelques extraits de ce long et beau poème, après les années de discorde de la présidence Trump. Continuer la lecture de « La colline que nous gravissons »

Oublier 2020 ?

Beaucoup des vœux reçus ces derniers jours nous invitent à « oublier 2020 »’ et en appellent, pour 2021, à des jours meilleurs.

 Il est vrai que pour d’innombrables citoyens, l’année écoulée restera associée à des malheurs : la maladie ou la mort d’êtres chers ; la perte d’un emploi ; le confinement dans un logement exigu et surpeuplé, ou au contraire dans la solitude et la tristesse ; l’interdiction de se déplacer, de se divertir, de se rencontrer physiquement ; le sentiment de dépossession et de fatalité. Oublions, tournons la page, revenons à la normale. Continuer la lecture de « Oublier 2020 ? »