David Desclos, une histoire vraie

David Desclos, dont « transhumances » a rendu compte du spectacle « Écroué de rire », a publié en 2019 chez Flammarion le récit du chemin implacable qu’il a suivi : maternelle, école élémentaire, collège, prison. Avec pour sous-titre : « le destin n’existe que pour être changé. »

Cette autobiographie s’arrête en 1994, lorsque David a 20 ans et une existence marquée par la misère, la délinquance et la prison. Elle est donc publiée un quart de siècle plus tard, alors qu’il a changé de vie, épousé Nora, son amour de toujours, eu d’elle trois enfants et commencé une carrière d’homme de spectacle. Continuer la lecture de « David Desclos, une histoire vraie »

Chronique d’étonnement n°78

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne que tant de morts restent absents des registres officiels après le cyclone Chido qui a ravagé Mayotte. Je remarque que des fondamentalistes justifient par la Bible les massacres en cours à Gaza. Je suis admiratif de la stratégie déployée par un jeune détenu pour ne pas subir la prison. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°78 »

Chronique d’étonnement n°77

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne de l’aveuglement des journalistes sur ce qui pouvait se passer en Syrie ; je relève le cynisme des autorités russes qui accueillent la famille Assad « pour des considérations humanitaires » ; je constate le développement spectaculaire de la bicyclette à l’Île de La Réunion ; et je partage l’effarement de la Contrôleure des lieux de privation de liberté confrontée à la situation de la prison de Majicavo, à Mayotte. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°77 »

Une architecture d’espoir

Une architecture d’espoir (An architecture of hope, Scribe, 2024), livre d’Yvonne Jewkes, est sous-titré : réimaginer la prison, restaurer une maison, me reconstruire (reimagining the prison, restoring a house, rebuilding myself). Il n’a pas encore été traduit en français.

C’est un passionnant récit entremêlé que nous propose l’autrice. Elle nous parle de son métier de criminologue et de son intérêt pour l’architecture carcérale ; de sa passion pour la propre maison à Cheltenham, dans les Cotswolds, construite en 1816 dans le style géorgien ; enfin, de sa rupture, juste avant le confinement, avec l’homme qui avait partagé sa vie pendant un quart de siècle. Continuer la lecture de « Une architecture d’espoir »