La ville de Detroit en faillite

La ville de Detroit dans le Michigan (Etats-Unis) vient de se déclarer en faillite. Que va-t-il maintenant se passer ?

 On estime la dette de la ville de Detroit à plus de 18 milliards de dollars. Deux fonds de pension d’anciens employés municipaux, incluant des policiers et des pompiers, ont sur la ville une créance de 9.2 milliards de dollars. Plus de 100.000 créanciers ont été recensés. Un petit nombre de ces créanciers sont privilégiés, c’est-à-dire qu’ils peuvent faire vendre des actifs de la ville : c’est le cas des compagnies en charge de la gestion de l’eau et des égouts. Continuer la lecture de « La ville de Detroit en faillite »

Sandrine Bonnaire, actrice de sa vie

Arte a récemment diffusé un touchant documentaire de Julie Cazenave : « Sandrine Bonnaire, actrice de sa vie ».

 Deux mots-clés se dégagent de cette heure d’images d’archives, de séquences de films, d’interviews et de scènes de la vie actuelle de Sandrine Bonnaire : « Regard » et « Famille ». Continuer la lecture de « Sandrine Bonnaire, actrice de sa vie »

A bicyclette

A l’occasion de la sortie à Londres du film Wadjda, The Guardian a publié une interview de la réalisatrice Haifaa Al-Mansour, dans laquelle celle-ci salue les progrès de l’émancipation des femmes en Arabie Saoudite.

 Le personnage principal de Wadjda, une jeune fille de 12 ans, est prête à tout pour posséder une bicyclette. La journaliste Lizz Hoggard demande à Al-Mansour si le film a eu un effet subliminal sur la décision prise en avril dernier par les autorités saoudiennes d’autoriser les femmes à faire du vélo. Continuer la lecture de « A bicyclette »

Aux Etats-Unis, la guerre aux chômeurs est déclarée

Dans The New York Times du 1er juillet, Paul Krugman invite ses lecteurs à prendre conscience de la guerre impitoyable qui se livre actuellement aux Etats-Unis contre les chômeurs.

 « Transhumances » s’est fait l’écho à plusieurs reprises de la montée, dans les pays développés des deux côtés de l’Atlantique, d’un courant de pensée qui estime que les chômeurs se sont mis dans leur situation par leur propre faute, en raison de leur paresse. Pour réduire le chômage, il faudrait diminuer les incitations à l’oisiveté que constituent les allocations. Paul Krugman cite Paul Ryan, le président (Républicain) du Comité du Budget de la Chambre des Représentants : les programmes sociaux  « transforment le filet de sécurité en un hamac qui endort doucement les ayants-droit et les mène à une vie de dépendance et de complaisance ». Continuer la lecture de « Aux Etats-Unis, la guerre aux chômeurs est déclarée »