Chronique d’étonnement n°6

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de « transhumances », je m’étonne que le dixième anniversaire de l’intervention franco-britannique en Libye n’ait pas été commémoré ; je fais part de l’interrogation sur ce qui est juste et injuste par un petit garçon ; je salue l’initiative de communes qui ont pris un arrêté pour autoriser le survol de leur territoire par le Père Noël ; et j’admire l’ingéniosité d’entreprises chinoises qui élèvent des cafards pour le traitement de résidus alimentaires. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°6 »

Illusions perdues

« Illusions perdues », film de Xavier Giannoli, adapte au cinéma le roman éponyme d’Honoré de Balzac.

L’action se passe pendant la Restauration. Les royalistes tiennent les leviers du pouvoir, mais la valeur cardinale est l’enrichissement personnel. Le Franc est plus respecté que le Roi. Continuer la lecture de « Illusions perdues »

Un flic

Arte TV a récemment diffusé « un flic », le dernier film de Jean-Pierre Melville (1972), avec Alain Delon et Richard Crenna dans les rôles principaux.

 Le commissaire Édouard Coleman (Alain Delon) est un oiseau de nuit. Son monde est celui des night-clubs, des prostituées, des travestis et de la drogue. Il a ses habitudes au Simon’s, un cabaret où il lui arrive de se mettre au piano. Il est ami du patron, Simon (Richard Crenna). Édouard et Simon se partagent les faveurs de Cathy (Catherine Deneuve). Continuer la lecture de « Un flic »

Quand Bernard Tapie écrivait de prison

Bernard Tapie, décédé le 3 octobre 2021, a été plusieurs fois condamné à la prison. Il a effectivement été incarcéré du 3 février au 25 juillet 1997, brièvement à la prison de la Santé à Paris, puis à Luynes, près d’Aix en Provence.

 Pendant sa détention, il a écrit un livre, « Librement », publié chez Plon l’année suivante. Il y explique pourquoi il n’accepte pas la sanction qui lui était infligée. Il estime être la victime d’un complot : « la guerre – puisqu’il faut l’appeler par son nom – a commencé lorsque je suis entré au gouvernement en 1992. On aurait pu accepter le reste mais pas que je devienne ministre. C’était bien plus que ces mondes de pouvoirs enchevêtrés ne pouvaient admettre. Le vrai motif de leur coalition était bien mon insupportable singularité. Isolé, j’étais amusant. Engagé, j’étais déjà inquiétant. Populaire, je suis devenu carrément dangereux. » Continuer la lecture de « Quand Bernard Tapie écrivait de prison »