CinémaTélévision20 novembre 20210Arabesque

Arte TV a récemment diffusé Arabesque, film de Stanley Donen (1966) avec Gregory Peck et Sophia Loren dans les rôles principaux.

 Daniel Pollock (Gregory Peck) est spécialiste des hiéroglyphes. Lui seul est en mesure de déchiffrer un message codé au cœur de la guerre à mort que se livrent le premier ministre d’un état du Moyen-Orient, favorable à la Grande-Bretagne, et l’homme d’affaires Beshraoui (Alan Badel) prêt à tuer pour faire échouer un contrat qui menacerait ses intérêts.

 La concubine de Beshraoui est Yasmin Azir (Sophia Loren), dont on ne sait si elle roule pour Beshraoui, pour Yussef (Ken Moore), un autre de ses amants, ou pour les services secrets britanniques. Elle ne cesse de changer de version sur qui elle est et ce qu’elle veut.

Dans la veine de James Bond, avec humour, exotisme, courses poursuites, belle femme somptueusement habillée (par Dior), le film multiplie les scènes d’anthologie. En voici quelques-unes.

 Le professeur Ragheeb, prédécesseur de Pollock à Oxford, consulte un ophtalmologue qui se présente comme remplaçant de son médecin habituel. Malgré sa méfiance, il se laisse faire. Le faux médecin lui verse dans les yeux un poison qui le tue instantanément. Il lui suffit alors de récupérer, dans une branche de lunette, le fameux message codé.

 Yasmin prend une douche alors que Beshraoui l’attend dans sa chambre. Problème : Pollock est caché dans la douche, ébloui par la jeune femme.

 Poursuivis par un tueur, Pollock et Yasmin se réfugient dans un zoo. Les reflets dans l’aquarium sont psychédéliques.

 Le vent pousse le message codé sous le pied d’un militaire en faction, un bonnet-à-poils. Grimaces et sourires ne le font pas bouger d’un poil.

 Pollock et Yasmin dans un champ de blé, poursuivis par une moissonneuse-batteuse ; les mêmes sur un viaduc en métal, tentant d’échapper aux tirs de Beschraoui et de ses sbires, depuis un hélicoptère.

 La mise en scène est brillante, l’humour toujours présent et l’intrigue, bien que complexe, soutient bien l’attention. Un excellent film.

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